LA SURFACE DE REPARATION : En milieu de tableau

lasurfacedereparationafficheLe football et le cinéma sont deux des éléments culturaux les plus universels. Les stars du 7ème art et du ballon rond sont des figures mondialement connues. Pourtant, ils cohabitent très mal, le football étant un sport particulièrement peu cinégénique. Restent alors la possibilité de proposer une histoire sur les à-côtés de ce sport très médiatique, mais bizarrement ces derniers n’inspirent que peu les scénaristes. Il est donc surprenant de considérer que la Surface de Réparation est un film à l’histoire originale. Ou du moins qu’on a pas l’habitude de voir sur grand écran.

La Surface de Réparation n’est certainement pas un grand film, mais incontestablement un film réussi. Il est évident qu’il touchera différemment les amateurs de football et les autres. Non qu’il faille maîtriser parfaitement la règle du hors-jeu pour comprendre le scénario. Mais la passion viscérale que peut engendrer ce sport se situant au cœur de l’intrigue, on s’identifiera d’autant mieux aux sentiments des personnages qu’on est capable de les ressentir soi-même. Dans tous les cas, le film recèle un intérêt sociologique qui pourra intéresser tous les publics.

lasurfacedereparationLa principale faiblesse de la Surface de Réparation reste son interprétation parfois un peu hésitante. Franck Gastambide fait du mieux qu’il peut, mais son talent reste trop limité pour donner une dimension supplémentaire à son personnage. Quant à Hippolyte Girardot, il n’est guère crédible dans un rôle un peu bancal il est vrai. Heureusement, la jeune Alice Isaaz parvient elle à transcender son personnage et apporte un élan supplémentaire à cette histoire. La réalisation de Christophe Régin est propre mais sans génie. Un peu à l’image de ce film de milieu de tableau, à l’abri de la relégation, mais qui ne peut pas prétendre jouer l’Europe.

LA NOTE : 12,5/20

Fiche technique :
Réalisation et scénario : Christophe Régin
Décors : Pascale Consigny
Costumes : Vincent Garson
Photographie : Simon Beaufils
Montage : Frédéric Baillehaiche
Musique : Para One
Son : Emmanuel Bonnat
Directeur de production : Christophe Grandière
Producteurs : Hugues Charbonneau et Marie-Ange Luciani
Durée : 94 minutes

Casting :
Franck Gastambide : Franck
Hippolyte Girardot : Yves
Alice Isaaz : Salomé
Moussa Mansaly : Djibril

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