
On retrouve vraiment dans ce début de saga le même style que celui qui avait présidé à l’Etoile de Pandore. Une foule de personnages qui surviennent, au sein de plusieurs fils narratifs parallèles qui ne semblent pas forcément à première vue reliés entre eux. Ca a même un petit côté Game of Thrones, mais Peter F. Hamilton n’est pas tout à fait George R. Martin. Surtout que ces deux autres œuvres font bénéficier du lecteur d’un index des personnages très utiles. Pas de trace dans Le Vide qui Songe et c’est bien dommage. Mais le principal problème réside dans le fait qu’aucun des fils ne nous donnent une terrible envie de le suivre.
Le Vide qui Songe propose bien quelques idées sympathiques et originales, qui montrent que Peter F. Hamilton n’a pas perdu son imagination foisonnante. Cependant, aucune ne dépasse le stade de l’anecdotique et on voit mal comment elles vont pouvoir contribuer à créer une grande saga épique. La Trilogie du Vide commence donc doucement et ne formule que peu de promesses auprès du lecteur. Mais l’avantage de cette situation, c’est qu’elle n’aura pas trop de mal à les tenir. Cependant, même si elle y parvient, pas sûr qu’elle sauve le lecteur de l’ennui.