On commence par une artiste dont j’avais apprécié le précédent album. Regina Spektor est revenu en 2016 avec Remember Us to Life. Elle nous offre une musique dont la douceur nous saisit immédiatement. C’est joli, maîtrisé et assez varié. Mais malgré tout, on glisse doucement de la douceur à un certain ennui car le tout perd progressivement de la consistance. L’album reste tout de même globalement agréable, même s’il lui manque un disque phare pour prendre une toute autre dimension.
On change totalement de style avec Slaves, un groupe de punk anglais. Leur album Take Control nous offre un bon gros rock bien basique. C’est relativement brouillon et tourne parfois quelque peu à la caricature. Les titres sont courts, comme pour tout album de punk qui se respecte, mais avec tout de même des introductions. Au moins les titres offrent une certaine variété. Personnellement, ce n’est pas non plus un style qui me plaît plus que ça, mais je peux comprendre que les fans du genre apprécient pleinement cet album.
Retour à la douceur avec Hope Sandoval and The Warm Intentions et son album Until the Hunter. Une artiste dont j’avais trouvé un de ces précédents albums assez ennuyeux. Cette fois-ci… ça sera exactement le même avis. L’album commence par un très long titre éthéré particulièrement chiant, n’ayant pas peur des mots. C’est parfois plus joli par la suite, mais jamais très dynamique. Certains titres arrivent presque à faire sortir l’auditeur de sa torpeur, mais comme ils n’en finissent pas, il y replonge très vite. Le tout reste donc désespérément monotone et plat.