50 (Michael Chapman), AWAKEN, MY LOVE ! (Childish Gambino), MOWING (Michael Nau) : Excès de douceur

50michaelchapmanAlors que je vais fêter d’ici quelques mois mes 40 ans tout court, certains en sont à fêter leurs 50 ans de carrière. C’est le cas de Michael Chapman, un artiste américain né en 1941. En 2017, afin de célébrer cet anniversaire, il nous a offert un album sobrement intitulé 50. Une musique entre rock et country, portée par une voix faite pour interpréter ce genre de musique. Cela reste un rien basique, mais ravira les amateurs du genre, au moins le long de la première moitié de l’album. En effet, si celle-ci dégage une vraie personnalité, la suite se fait de plus en plus mélancolique pour devenir carrément répétitif et lancinant. Cette seconde partie est alors nettement moins intéressante et vient gâcher le bon début.

awakenmylovechildishgambinoOn poursuit cet avis musical avec Childish Gambino. Derrière ce pseudonyme se cache Donald McKinley Glover, l’acteur interprétant Lando Calrissian jeune dans Solo : a Star Wars Story. Il est donc aussi l’auteur de l’album Awaken, My Love !, son 4ème album. Il y interprète une musique assez groovy mais déstructurée, avec des accents 70’s, entre Hair et black music. Cela n’accroche pas vraiment l’oreille. Ce n’est ni dansant, ni mélodieux… ni même vraiment désagréable en fait. Sa musique laisse sur une impression de flou, d’une œuvre inaboutie. Quelques titres laissent plus de voix à sa voix au naturel et s’avèrent bien meilleurs.

mowingmichaelnauOn reste aux Etats-Unis avec une vraie découverte, Michael Nau et son album Mowing. Vraie découverte, parce qu’on ne retrouve que peu d’information sur cet artiste sur internet. Pourtant, sa musique possède bon nombre de qualités. Elle est tout d’abord d’une grande douceur. Mais voilà, on a parfois les défauts de ses qualités et on finit par se dire qu’elle est sans doute un peu trop. En effet, la voix de l’artiste manque un peu trop d’impact pour donner une réelle épaisseur à l’ensemble. Cependant, cela repose vraiment les oreilles. Certains titres interprétés avec un peu plus d’énergie et de conviction sont un peu plus marquants, comme le très bon The Glass, et laissent quelques regrets.

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