A défaut d’avoir enrichi ma collection de bons albums, Slowdive du groupe… Slowdive m’aura au moins permis d’enrichir mon vocabulaire. En effet, en consultant la page Wikipedia de cette formation brittanique qu’elle nous propose du shoegazing. En creusant, un peu, j’ai appris ce que mot mystérieux désigne une sous-catégorie du rock alternatif. Comme quoi la segmentation de la musique ne semble pas avoir de limite. Sinon, le groupe nous propose des titres éthérés, d’autres plus énergiques, mais avec toujours un effet loin du micro qui m’horripile toujours autant. Surtout que le résultat est vraiment loin d’être toujours très beau. J’admets volontiers que le tout est maîtrisé et abouti, mais ce n’est définitivement pas mon genre de prédilection.
On poursuit avec un groupe américain, Real Estate, qui nous offre avec In Mind du rock tout court (ok, je peux admettre que l’on qualifie cela de pop rock). Quel que soit le mot choisi, le résulat est plutôt classe et parfaitement maîtrisé. La qualité est constante, portée par une voix plutôt agréable. Au final, c’est solide mais il faut admettre que ce n’est pas non plus hyper original. L’album ne comporte pas de tube en puissance, mais il ne comporte que de bons titres. C’est quand même déjà pas mal.
Ripe Dreams, Pipe Dreams est le premier album solo de Cameron Avery, un artiste australien qui a été membre de plusieurs groupes auparavant. Les premières secondes sont marquées par une grande douceur et une certaine lenteur qui nous permet d’apprécier sa jolie voix. Mais très vite, on commence à trouver ça un peu statique et un peu mou. Il y a de la maîtrise, mais guère d’ambition artistique. Ce n’est pas mavuais, mais c’est transparent. Il nous livre une musique propre sur elle, mais sans passion.