On commence avec un artiste américain, Ezra Furman, dont j’ignorais totalement le nom avant d’écouter son album Transangelic Exodus. Continuer à l’ignorer n’aurait pas représenté un grand drame car il est loin de m’avoir convaincu. L’album semble parfois avoir été enregistré dans un studio pour amateurs, vu sa piètre qualité sonore. Les titres ne sont ni harmonieux, ni énergiques, pour un résultat tristounet. Les instrumentations sont minimalistes, lentes et sans rythme. A partir du titre The Great Unknown, le 5ème de l’album, la qualité s’améliore quelque peu. Cependant, l’album ne deviendra jamais réellement marquant pour autant.
On poursuit avec un de mes artistes préférés, à savoir Jack White. Même si sa carrière solo est un ton en dessous de celle qu’il a menée avec les White Stripes, c’est toujours avec impatience que je me plonge dans chacun de ses œuvres. Boarding House Reach nous plonge immédiatement dans des sonorités étranges et l’univers particulier de cet artiste. Le résultat se montre particulièrement créatif, nous entraînant dans des directions toujours différentes. Le résultat apparaît largement expérimental, pas toujours harmonieux. Un album globalement varié et inégal, mais avec de vraies prises de risque.
On termine avec les britanniques de Laish et leur album Time Elastic. Ce dernier nous plonge tout de suite dans un grand bain de douceur dans lequel on se laisse bercer avec beaucoup de plaisir. Le résultat se montre particulièrement harmonieux. Il y a de conviction dans les interprétations qui viennent soutenir une voix parfaitement posée. La qualité est constante pour un résultat particulièrement convaincant.