On commence avec la Californienne Kacey Johansing et son album The Hiding, sorti en 2017. On y découvre une voix quelque peu éthérée se posant sur des sonorités folk ou pop, parfois un peu sucrée. Elle allie maîtrise et conviction pour un résultat agréable, même si la voix est un tantinet trop haute perchée pour être parfaite. Le seul gros défaut de l’album est au final de ne comporter aucun titre vraiment marquant et d’être toujours plus ou moins sur le même registre. Bon ok, cela fait deux gros défauts, mais pas assez gros pour totalement gâcher le plaisir de l’auditeur.
On poursuit avec John Parish, un anglais surtout connu pour sa carrière de producteur, mais qui a également sorti sept albums solos, dont ce Bird Dog Dante. Il s’ouvre sur une introduction quelque peu tristounette. La suite est un peu plus vive, mais la montée se fait péniblement. On attend désespérément l’étincelle. Le tout est maîtrisé, mais sans punch. Certains titres comportent de longs instrumentaux minimalistes qui nous enfoncent désespérément dans la tristesse.
On termine avec un groupe australien, RVG, et leur album A Quality of Mercy. Il se caractérise par un chant quelque peu décousu par rapport à la musique. Ils ne manquent pas d’énergie, mais tout cela ne semble pas bien maîtrisé. Cela se laisse tout de même écouter, mais ce n’est pas non plus super intéressant. Ils livrent un album solide néanmoins, avec une qualité constante que l’on retrouve de titre en titre.