On débute par un musicien à la collègue déjà longue, Paul Weller, qui a signé en 2018 son 13ème album, intitulé True Meanings. Il nous y livre une musique douce et maîtrisée, une musique folk qui laisse parfois la place aux violons. La voix posée est pleine de l’expérience accumulée, celle d’un artiste sûr de son talent, qui ne cherche pas à en faire trop par des fioritures inutiles. Le résultat est très classique et un rien monotone. Cela s’avère particulièrement doux à l’oreille, mais, il faut l’avouer, pas spécialement marquant.
The Good, the Bad and The Queen est un groupe mené par Damon Albarn, l’un parmi une longue série. Il est accompagné ici de beau monde avec des anciens musiciens de The Clash et The Verve. Après un premier album éponyme en 2007, ils sont revenus 11 ans plus tard avec Merrie Land. On y retrouve une ambiance électro éthérée, où l’ancien chanteur de Blur parle souvent plus qu’il ne chante. Les titres sont posés, tranquilles. C’est sans surprise mais totalement maîtrisé. Mais du coup, pas réellement accrocheur.
On termine avec une artiste américaine, Laura Gibson et son album Goners. Là aussi l’ambiance est éthérée. Les violons y côtoient parfois les guitares aux accents rock, mais sans que la cohabitation soit totalement harmonieuse. Les accents tirent aussi parfois vers la pop plus sucrée. Mais quelque soit le genre, le résultat est trop lisse, trop propre sur lui, pour attirer l’attention. L’artiste ne possède pas une voix super agréable non plus, ce qui n’aide évidemment pas. Bref, le tout n’est franchement pas très intéressant.