On commence avec un artiste américain, dénommé Chris Cohen et son album sobrement intitulé Chris Cohen, sorti en 2019. Ce qui frappe en premier, c’est sa voix fluette, largement distordue. Elle vient donner vie à des titres très calmes, qui bercent l’auditeur. Il y a un vrai travail sur les sonorités, des morceaux plutôt variés, mais rien ne vient vraiment compenser le caractère désagréable de la voix. Après, si on n’est pas dérangé par elle, il est possible d’apprécier cet album et de le trouver tout à fait sympathique.
On renvient en Europe avec le groupe britannique Ride et leur album Weather Diaries. Ce dernier s’ouvre sur un rock aux sonorités électro pour une ambiance un peu éthérée. La suite sera plus pop, plus énergique. Le groupe sait varier les plaisirs, mais toujours avec une grande maîtrise. Les instrumentations sont recherchées, abouties et parfois assez complexes. Le résultat se laisse écouter avec une vraie curiosité et surtout un certain plaisir. Dommage simplement que l’album se termine par un long instrumental de 25 minutes.
On repart aux Etats-Unis (oui, je sais, je n’optimise pas les déplacements) avec The Raconteurs, un groupe dans lequel évolue notamment Jack White. Après 11 ans d’absence, ils sont revenus en 2019 avec Help Us Stranger pour nous offrir un rock énergique et maîtrisé. Les textes sont chantés avec le « ton », ce qui donne une vraie personnalité à l’ensemble. Les titres sont vraiment variés et surtout d’une qualité constante et particulièrement haute. Les instrumentations sont souvent très imaginatives. Le tout garde malgré tout un côté très classique, mais c’est tellement bon qu’on en redemande.