
Je me rappelle avoir entendu parlé lors de mes cours d’histoire au lycée de la famine survenue dans les années 30 en URSS et en particulier en Ukraine. On imagine mal qu’un tel événement puisse être caché aux yeux du reste du monde. Cela serait beaucoup plus difficile aujourd’hui, mais il faut rester vigilant. L’Ombre de Staline nous raconte l’histoire de Gareth Jones, un journaliste gallois qui aura été le premier à révéler l’ampleur du drame, dont il a été directement témoin, au péril de sa vie. Je ne mesure pas à quel point le scénario de ce film dramatise son histoire. En tout cas, elle valait le coup d’être racontée. Pas seulement pour son profond intérêt historique, mais aussi parce que le travail qui le mènera sur le chemin de la vérité est digne des meilleurs romans d’aventures et d’espionnage. Le film est aussi chargé d’une réelle puissance émotionnelle, en nous montrant de manière très crue la réalité des conditions des vies des victimes de cette grande famine.

LA NOTE : 13/20
Fiche technique :
Réalisation : Agnieszka Holland
Scénario : Andrea Chalupa
Décors : Grzegorz Piatkowski
Direction artistique : Fiona Gavin
Costumes : Galina Otenko et Ola Staszko
Montage : Michal Czarnecki
Musique : Antoni Lazarkiewicz
Ingénieur du son : Marcin Matiak
Mixage : Filip Krzemien
Producteurs : Andrea Chalupa, Angus Lamont, Klaudia Smieja, Egor Olesov et Stanislaw Dziedzic
Durée : 119 minutes
Casting :
James Norton : Gareth Jones
Vanessa Kirby : Ada Brooks
Peter Sarsgaard : Walter Duranty
Joseph Mawle : George Orwell
Richard Elfyn : l’agent de police
Beata Pozniak : Rhea Clyman
Celyn Jones : Matthew
Julian Lewis Jones : le Major Jones
Patricia Volny : Bonnie
Krzysztof Pieczyński : Maxime Litvinov
Fenella Woolgar : Miss Stevenson