LIGHT OF MY LIFE : It’s a men’s world

lightofmylifeafficheEt si demain, le monde se trouvait privé de la moitié féminine de l’humanité ? Oui certes, on pourrait définitivement regarder le football en buvant des bières, mais qui alors garderait les enfants ? Il est vrai que la perpétuation de l’espère deviendrait également problématique. Voici une question posée par Casey Affleck dans Light of My Life. J’admets pas tout à fait dans ces termes, mais il nous emmène dans un monde où un virus mystérieux et mortel aurait affecté les femmes du monde entier et les aurait décimées. Une idée plus originale qu’elle en a l’air… mais qui est au final totalement sous-exploitée.

Light of My Life est au final un récit extrêmement classique où un père et une fille essaye de survivre dans un monde devenu hostile, en vivant au maximum à l’écart. En coupant ses personnages de leur environnement, Casey Affleck se prive de la possibilité d’explorer vraiment les conséquences d’une disparition des femmes de la surface de la Terre. Cela ne devient qu’un prétexte pour un film qui s’assmile plus à un récit sur les rapports père/fille qu’à un récit de science-fiction. Ce n’est pas que le propos est déplaisant, ni dénué d’intérêt ou de poésie, mais se prive de la possibilité d’être réellement marquant.

lightofmylifeCasey Affleck est assez à l’aise pour diriger Casey Affleck en lui permettant de faire du Casey Affleck. Avec sa voix et sa diction si particulières, il peut horripiler. Mais si au contraire, on l’apprécie pour cela, alors on peut pleinement profiter de Light of My Life. Par contre, il nous permet de découvrir la jeune Anne Pniowsky qui livre une prestation remarquable. Enfin, c’est toujours autant un plaisir de voir Elisabeth Moss à l’écran. La réalisation de Casey Affleck est relativement élégante et comme souvent avec lui, elle prend son temps. Peut-être un peu trop parfois, mais cela permet d’apprécier l’ambiance particulière qu’il parvient à faire naître. Au final, on en reste quand même un à un sentiment d’un film inabouti, qui est loin d’avoir la dimension qu’il aurait pu prendre.

LA NOTE : 10,5/20

Fiche technique :
Réalisation et scénario : Casey Affleck
Décors : Sara K. White
Costumes : Malgosia Turzanska
Photographie : Adam Arkapaw
Montage : Dody Dorn et Christopher Tellefsen
Musique : Daniel Hart
Production : John Powers Middleton et Teddy Schwarzman
Coproducteur : Geoffrey Quan
Producteurs délégués : Michael Heimler, Whitaker Lader et Ben Stillman
Durée : 119 minutes

Casting :
Casey Affleck : le père
Anna Pniowsky : Rag
Elisabeth Moss : la mère
Tom Bower : Tom
Timothy Webber : Lemmy
Hrothgar Mathews : Calvin

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