
La plus grande qualité des Comptines Assassines est la variété des récits. Ils sont de longueur et de contenu varié. Ils ont tous le double points communs du lien avec les contes et les meurtres qui les peuplent, mais tout cela est décliné de manière variée. Certaines nouvelles sont savoureuses, titillant la curiosité du lecteur du début à la fin. D’autres sont plus ternes. Il est dommage d’ailleurs que l’ultime histoire du recueil soit la plus longue… et moins convaincante. Bon pour le coup, c’est peut-être simplement moi qui n’ai rien compris, mais je suis sorti de ce livre sur une mauvaise note.
La partition n’est au finale pas désagréable, mais n’a rien d’inoubliable. Le style est agréable, mais sans être réellement marquant. Globalement, Comptines Assassines s’avère un peu frustrant. On pouvait s’attendre à un peu plus de fantaisie macabre, ou de noirceur. On a parfois l’impression que Pierre Dubois n’a pas toujours osé à réellement se lâcher et à exprimer tout le potentiel de son imagination tout de même assez débordante. Reste quelques bons moments où elle parvient à nous ravir. D’autres, où elle nous laisse indifférent aussi. Mais pourquoi regarder le verre à moitié vide ?