On commence cet avis avec un des plus grands artistes de la scène internationale, l’Australien Nick Cave. Un album intitulé Idiot Prayer, sous-titré Nick Cave Alone at Alexandra Palace, sorti cette année. Un album live où il se retrouve seul avec un piano et sa voix inimitable. L’ambiance est posée et tranquille, ce qui donne un univers moins sombre que d’habitude. C’est beau, mais il y perd un peu de sa personnalité. Evidemment, il reste la voix qui est toujours un vrai régal à écouter. Grâce à elle, l’album est très agréable, à défaut d’être vraiment marquant. Par contre, on en a vraiment pour notre argent avec vingt-deux titres au compteur.
On enchaîne avec une vraie découverte pour moi, l’artiste jazz Melody Gardot et son album Sunset in the Blue. La douceur domine, dans une ambiance très classe. C’est parfois réellement enchanteur, grâce à la voix claire mais chaleureuse de l’artiste. Les accompagnements sont faits avec un piano et/ou une guitare et restent épurés et toujours harmonieux. Les mélodies sont souvent chaloupées, réchauffant l’ambiance hivernale actuelle. Mais c’est la voix qui domine avant tout. La qualité est constante, même si on peut regretter l’absence d’un titre phare qui sort du lot.
On termine avec Jeff Tweedy, le leader du groupe Wilco et qui a signé, avec Love is the King, son quatrième album solo en quatre ans. On est plongé dans une ambiance intimiste, qui permet d’apprécier la belle maîtrise dont fait preuve l’artiste. Le résultat est très agréable, à défaut d’être réellement original. Sa voix donne cependant à sa musique un petit supplément de personnalité. C’est doux et reposant et d’une qualité constante. Cela reste donc du bon son pour nos oreilles.