VINGT-MILLE VIEUX SUR LE NERFS (Jean-Paul Jody) : La fin est proche

Avant-dernier Poulpe… Non de la série qui compte plus d’une centaine de volumes, mais de ceux que j’ai récupérés il y a quelques années et qui trônent depuis dans ma bibliothèque. Vingt Mille Vieux sur les Nerfs est un épisode de grande qualité, qui me fera regretter de ne plus en lire régulièrement. Il me suffira de m’en racheter, me direz-vous, mais je n’ai pas toujours l’esprit très pratique. Un nouveau volume court mais suffisant, basé sur une idée de départ plutôt sympathique bien exploitée. Du divertissement littéraire léger et agréable, parfait pour oublier un été qui ressemble désespérément à un automne.

Comme pour chaque volume, Vingt Mille Vieux sur les Nerfs a été écrit par un auteur différent. Ici, Jean-Paul Jody, un romancier, n’ayant jamais connu la gloire, si ce n’est une adaptation d’une de ces œuvre sur grand écran, avec Elie Semoun et Burt Reynolds à l’affiche (ça fait rêver!). En tout cas, il n’est pas dénué de talent vu le plaisir que l’on prend à lire Vingt Mille Vieux sur les Nerfs. Le titre trahit largement le point de départ de l’intrigue, une bande de membres du troisième âge, qui décident d’entamer une carrière de terroristes. Une nouvelle situation improbable dans laquelle le personnage du Poulpe va se retrouver impliquer plus ou moins malgré lui.

Un des grands mérites de Vingt Mille Vieux sur les Nerfs est d’être rythmé et vivant. Le récit va droit à l’essentiel, le tout écrit dans un style léger et vivant. L’intrigue n’est pas d’une immense profondeur, mais nous offre une jolie galerie de personnages fort sympathiques et attachants. Le Poulpe en lui-même se situe presque en retrait, ce qui a l’avantage de renouveler le contenu de la série. Au final, cet épisode n’est pas forcément le plus marquant, mais se situe clairement dans le haut du panier de la série.

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