LES MAGNETIQUES : vivement la quille !

S’il y a bien une chose que je ne regrette pas dans ma vie, c’est d’être né en 1979. Non qu’être né sous Giscard soit un titre de gloire, mais au moins cette date de naissance m’a permis d’échapper totalement au service militaire ou même à la moindre journée d’appel quelle qu’elle soit. Je n’ai jamais donc porté d’uniforme, ni d’arme dans mes mains et je m’en porte très bien. Mais ce n’était pas le cas de ceux qui ont vécu leur prime jeunesse au début des années 80. Tant pis pour eux. Par contre, tant mieux pour les cinéphiles d’aujourd’hui, puisque cet état de fait leur permet de découvrir un beau film intitulé les Magnétiques.

De l’amour et de la musique, voilà les ingrédients principaux qui composent les Magnétiques. Une bonne dose de famille aussi. Rien de très original donc, mais avec assez de consistance pour nous livrer une histoire digne d’intérêt. Elle repose notamment sur des personnages très réussis, dotés d’une vraie épaisseur, d’une belle sensibilité, le tout avec beaucoup de subtilité. Les nostalgiques de l’époque retrouveront aussi l’ambiance qui y régnait. Enfin j’imagine parce que j’avais deux ans à l’époque où se déroule l’intrigue, donc mes souvenirs de 1981 sont relativement limités.

Copyright Paname Distribution

Le casting est composé d’acteurs à la filmographie guère épaisse. Mais tous les interprètes font preuve de beaucoup de talent. La réalisation de Vincent Maël Cardona est sobre. Voire même très sobre. Cela donne aux Magnétiques un petit côté téléfilm. Cependant, on peut aussi considéré que cela confère au film une esthétique proche de celle de l’époque que le film décrit. Une façon comme une autre de lui donner un côté un peu plus immersif… même si le manque de moyen y est sans doute aussi pour beaucoup. Dans tous les cas, cela ne change pas grand chose aux réelles qualités de ce film.

LA NOTE : 11/20

Fiche technique :
Réalisation : Vincent Maël Cardona
Scénario : Vincent Maël Cardona, Romain Compingt, Chloé Larouchi, Maël Le Garrec, Catherine Paillé, Rose Philippon
Image : Brice Pancot
Son : Mathieu Descamps, Pierre Bariaud, Samuel Aïchoun
Décors : Marion Burger
Costumes : Gwendoline Grandjean
Montage : Flora Volpelière
Musique : David Sztanke
Producteur : Toufik Ayadi, Christophe Barral, Marc-Benoît Créancier
Durée : 98 minutes

Casting :
Thimotée Robart : Philippe
Marie Colomb : Marianne
Joseph Olivennes : Jérôme
Fabrice Adde : Francis
Louise Anselme : Nathalie
Younès Boucif : Kader
Maxence Tual : Jean-Jacques
Judith Zins : Patricia
Philippe Frécon : le père
Antoine Pelletier : Edouard
Saadia Bentaïeb : Annie
Brian Powell : Dany
Valia Boulay : Yvette
Benjamin Georjon : Sergent CSO
Mathilde Bisson : la femme de ménage
Olga Créancier-Werckmeister : Rita

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *