On commence avec l’album d’une figure importante de la scène rock actuel. Delta Kream est sorti il y a quelques semaines et représente leur 10ème album en 20 ans de carrière. Il s’ouvre dans une ambiance plus proche du blues que du rock. Le résultat est très maîtrisé et parvient à conjuguer une plongée dans les racines du rock avec une vraie modernité. Dommage que la voix de Dan Auerbach semble quelque peu en retrait. Du coup, si le résultat est vraiment propre, il ne parvient pas tout à fait à se montrer enthousiasmant. Surtout que l’album manque d’un titre vraiment accrocheur.
On enchaîne avec Squid, un groupe « post-punk » britannique et leur premier album Bright Green Field. On est immédiatement marqué par le caractère très énergique de leur musique. Mais à vrai dire aussi par son aspect très bordélique. On est proche de la fusion, mais tout cela sonne plutôt comme une agression pour les oreilles. Cela s’apparente plus à des cris qu’à du chant. Les instrumentations sont stressantes et criardes. C’est franchement insupportable et inaudible.
On reste dans la perfide Albion, avec la jeune compositrice et interprète, Jorja Smith qui vient de sortir son deuxième album, Be Right Back. Elle nous accueille dans une ambiance intimiste et séduisante. Sa voix chaude et accrocheuse nous séduit. Dommage que tout cela se pose sur des instrumentations très en retrait. Du coup, l’ensemble manque d’épaisseur et de percussion. Cependant, cela reste néanmoins agréable à écouter.