S.O.S FANTOMES : L’HERITAGE : Pop-corn au chamallow

Si Marcel Proust à sa madeleine, j’ai dans mes souvenirs d’enfance un petit goût de chamallow. Enfin, je devrais plutôt dire de marshmallow… et je ne devrais pas vraiment parler de goût, parce c’est avant tout à un film que la guimauve me fait penser. Un film que j’ai dû voir près d’une dizaine de fois avant l’âge de 20 ans. Je parle évidemment de Ghostbusters (enfin S.O.S Fantômes en bon français) et son célèbre Bibendum Marshmallow terrorisant New York. Si j’essaie d’oublier le deuxième épisode totalement raté, j’étais évidemment assez impatient de découvrir S.O.S Fantômes : l’Héritage. Un film qui au final parvient parfaitement à jouer sur la nostalgie de ses spectateurs… Peut-être même un peu trop…

S.O.S Fantômes : l’Héritage souffre déjà d’un défaut qui semble frapper beaucoup de productions ces derniers mois, à savoir une longueur quelque peu excessive. L’histoire met vraiment beaucoup de temps avant de démarrer vraiment. Le but est avant tout de nous présenter une nouvelle génération de personnages, mais cette introduction s’étire un peu trop en longueur. Surtout, on s’interroge sur l’utilité d’y passer autant de temps, si c’est pour nous offrir une deuxième partie qui s’apparente à une sorte de très long clin d’œil à l’épisode initial. Un clin d’œil fort réussi, qui ravira les spectateurs de ma génération, mais n’enthousiasmera pas forcément les autres. Personnellement, je ne vais pas m’en plaindre, mais pas sûr que le 7ème art en sorte vraiment plus riche.

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S.O.S Fantômes : l’Héritage ne repose cependant pas totalement sur des souvenirs. La jeune Carrie Coon impose sa présence à l’écran, réussissant son passage du petit au grand. On peut dire la même chose de son partenaire dans Stanger Things, Finn Wolfhard, même si c’est de manière moins remarquable. Pour le reste, le spectateur va surtout guetter tout le film le retour (ou non, ne divulgâchons pas) des interprètes d’origine. Nostalgie quand tu nous tiens… Le film est au final très loin d’être raté car il offre à son public ce qu’il attend. Mais rien de plus malheureusement. Si la notion d’héritage renvoie à l’idée de transmission aux générations futures, pas sûr que ce nouvel opus servira un jour de madeleine à de nombreux jeunes spectateurs.

LA NOTE : 12/20

Fiche technique :
Réalisation : Jason Reitman
Scénario : Gil Kenan et Jason Reitman, d’après les personnages créés par Dan Aykroyd et Harold Ramis
Direction artistique : Tom Reta
Costumes : Danny Glicker
Décors : Paul Healy
Musique : Rob Simonsen
Producteur : Ivan Reitman
Producteurs délégués : Dan Aykroyd, Michael Beugg, Jason Blumenfeld, Jason Cloth, Aaron L. Gilbert et Gil Kenan
Durée : 124 min

Casting :
Carrie Coon : Callie
Finn Wolfhard : Trevor
Mckenna Grace : Phoebe
Paul Rudd : Gary Grooberson
Logan Kim : Podcast
Celeste O’Connor : Lucky
Bill Murray : Dr Peter Venkman
Dan Aykroyd : Dr Raymond « Ray » Stantz
Ernie Hudson : Winston Zeddemore
Bokeem Woodbine : le shérif Domingo
Sigourney Weaver : Dana Barrett
Annie Potts : Janine Melnitz
Tracy Letts : Jack
Oliver Cooper : Elton
Gregg Turkington : Muncher
Shelby Young : Mini Stay-Puft Marshmallow (voix)
Olivia Wilde : Gozer (non créditée)
J. K. Simmons : Ivo Shandor

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