Être amatrice ou amateur de romans policiers confère-t-il un avantage si l’on souhaite se lancer dans une carrière de meurtrier ? A défaut d’y répondre précisément, Huit Crimes Parfaits donne de quoi réfléchir à cette question existentielle et profonde. En effet, on y parle d’un tueur s’inspirant des classiques du genre pour commettre des assassinats. En tout cas, il s’agit là d’un polar particulièrement élégant. Et surtout incontournable pour tous les amateurs du genre.
Un livre qui donne envie de lire
Huit Crimes Parfaits ne pourra que ravir ceux qui ont lu et apprécié les grands classiques du roman policier. Les références littéraires sont constantes et peuvent facilement résonner avec ses propres souvenirs de lecture. Cependant, le grand mérite de Peter Swanson est de savoir évoquer ces œuvres de manière très claire, sans sous-entendu. Du coup, si une référence vous manque, cela n’handicapera en rien la compréhension. Voir même cela fera naître chez vous une forte envie de découvrir le roman en question. Un livre qui donne donc envie de continuer de lire, bien après l’avoir refermé donc.
Beau mystère
Cependant, l’intrigue de Huit Crimes Parfaits ne se limite pas à un best of de la littérature policière. C’est aussi un vrai roman policier en lui-même avec un mystère à percer et un coupable à trouver. Celui imaginé par Peter Swanson est particulièrement bien pensé. Le brouillard se lève très progressivement, prenant au final une direction que l’on aurait pas soupçonné au départ. Tout cela contribue au grand plaisir que l’on prend à la lecture de ce roman qui se démarque vraiment au sein d’un genre où la production est pléthorique (cf. la relative médiocrité de Noir Sanctuaire dont j’ai écrit la critique il y a quelques jours). Il apporte une belle pierre à l’édifice de ce genre littéraire qu’il célèbre magnifiquement.
Tu me le prêteras ? Ça a l’air bien 🙂
Avec plaisir !