LE BORDEL MAGNIFIQUE (Cali) : Cali, bête de scène !

lebordelmagnifiquecaliOui bon, j’avoue quelques fois, j’ai des goûts de midinette. J’adore la série des Accro du Shopping, j’ai fini il y’a deux jours Sex and The City et, je n’ai même pas honte de l’avouer, j’aime beaucoup Cali… et même Calogero ! Et oui, il y’a une adolescente prépubère qui sommeille en moi et qui se réveille de temps en temps. C’est vrai, ce n’est pas évidemment à deviner comme ça, au premier abord, surtout un jour comme aujourd’hui où je suis mal rasé.

Et puis, j’aime également infiniment la musique live ! Un morceau (bien) joué en concert véhiculera toujours immensément plus d’émotion que le même interprété en studio. De plus, les artistes ont tendance à nous offrir des versions beaucoup plus rock de leur musique une fois sur scène. Cela rend certains artistes beaucoup plus audibles à mon goût… Même si l’effet inverse existe aussi. J’aime infiniment Nirvana, mais j’avoue n’avoir que peu de plaisir à écouter « From the Muddy Banks of the Wishkah », leur album live que je trouve passablement inaudible.

Mais revenons à Cali. Une amie qui l’avait vu en concert au Printemps de Bourges me l’avait décrit un jour comme une bête de scène. A l’époque, je ne connaissais que très peu et j’avoue avoir été particulièrement sceptique. Le Bordel Magnifique m’a définitivement convaincu et me donne fortement envie de le voir un de ces jours de mes propres yeux… et mes propres oreilles accessoirement.

Qu’on aime ou que l’on n’aime pas Cali, c’est comme pour Johnny, on ne peut pas leur retirer le fait qu’ils se transcendent sur scène et qu’ils ont un sens inné du show et du jeu avec le public. Ils s’éclatent sur scène et ça se sent. Les fans sont en transe et ceux qui apprécient prennent quand même largement leur pied.

Après, certains diront que Cali est le seul artiste à avoir réussi à nous pondre trois albums à partir d’un seul chagrin d’amour ! Je ne sais pas exactement ce qu’elle lui a fait, mais il a quand même du morfler notre ami Cali. Il faut bien admettre qu’il aura un peu de mal à tenir toute une carrière avec ça. Cependant, pas sûr qu’il soit aussi bon pour parler d’amour heureux !

Le Bordel Magnifique est un donc un excellent album live qui pourra séduire un public encore plus large que ses albums studio

Regardons de plus près le détail des titres qui peuplent cet album :

01. Je te souhaite à mon pire ennemi
Alors déjà rien que le titre, rend le morceau génial ! Je pense que tous les mecs, vous êtes comme moi, il y’a un certain nombre de noms qui vous viennent à l’esprit… Bref, je m’égare. Le morceau est ici assez proche de la version studio jusqu’au solo de guitare de la fin qui finit de chauffer définitivement le public.

02. Je m en vais (d’après Miossec)
Cette chanson est beaucoup plus dynamique et rythmée que la précédente. Cali est définitivement dans son concert. De plus, j’ai une histoire particulière avec cette chanson, c’est donc pour moi deux fois plus jouissif.

03. Je ne vivrai pas sans toi
Un morceau au ton beaucoup plus dur. Le refrain est vraiment excellent, les couplets beaucoup plus ordinaires.

04. C’est quand le bonheur ?
Dans ce morceau, Cali fait largement chanter le public. Certains trouveront que ça ressemble à du Patrick Bruel de la grande époque… Après qu’on aime ou qu’on n’aime pas, cette version, très différente de la version studio, constitue un vrai moment de musique live.

05. Menteur
Une chanson beaucoup plus calme, interprété au piano. Bon, du coup, il faut bien admettre que l’on entend bien que Cali n’est pas non plus un dieu du chant…

06. La fin du monde pour dans 10 minutes
Sûrement son texte que je préfère. L’air déjà entraînant en studio l’est encore plus en live.

07. Il y a une question
Du Cali, tout ce qu’il y’a de plus classique. Après, encore une fois, on n’aime ou on n’aime pas…

08. Je sais
Une petite ballade mélancolique. Ce n’est pas le genre dans lequel Cali excelle le plus, mais sa présence équilibre le rythme du concert.

09. Roberta
Cali fait monter la sauce en douceur, avec cette chanson douce qui s’accélère progressivement sur la fin.

10. Pensons à l’avenir
Une chanson un peu lancinante où le manque d’énergie ne peut du coup compenser le manque de profondeur de la voix. Cependant, Cali part dans un délire assez drôle au milieu du morceau.

11. Dolorosa
Un excellent exemple de la manière dont le live peut transformer une chanson. Personnellement, c’est une de ses chansons que j’aime le moins en studio, mais qui prend ici une dimension et une qualité toutes autres.

12. Le grand jour
Une chanson assez simple, jouée au piano et qui permet à Cali de jouer avec le public de manière assez sympa.

13. Qui se soucie de moi
Un son beaucoup plus rock que dans la version studio. Cali se lâche et c’est bon !

14. Elle m’a dit
Pour finir, un de ses plus grands tubes… Et surtout une fusion assez impressionnante avec son public !
 

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