KONK (The Kooks) : Brit, pop, rock, impair et passe

konkthekooksL’Angleterre est un pays merveilleux sur bien des points. Certes, il y pleut souvent, mais on y boit du thé, de la bière aussi et, quand on a seize ans, on s’habille comme une prostituée avec des bourrelets, gonflés à la même bière que tout à l’heure, qui dépassent. On y fait aussi de merveilleux films et surtout, et c’est ce qui nous intéresse ici, de l’excellente musique rock.

-Mais non, voyons Julien, ce n’est pas du rock !
-C’est quoi alors ?
-Bah c’est de la pop !
-Bah du pop-rock alors ! C’est pas pareil ?
-Main non pas du tout, tu n’y connais rien…

Et oui, effectivement, j’avoue. Donc, si cette conversation vous a passionné, vous trouverez peut-être ma critique très surfaite. Les autres n’y verront que du feu et trouveront que ce que j’ai écrit est très intéressant. Vous avez le droit de dire exceptionnel, mais là, ça serait un peu exagéré.

Revenons donc à nos Anglais de The Kooks, groupe de brit-pop-rock-chupa-chups-Pierrot-Gourmand, appelons ça comme l’on veut. Konk est leur deuxième album, sorti en 2008. Le titre est une référence au nom de leur studio d’enregistrement, inutile d’y chercher une signification particulière. A moins que le nom de leur studio d’enregistrement ait une signification particulière, mais là, ça nous mènerait peut-être un tantinet trop loin…

Pour vous imaginer ce que peut-être la musique de The Kooks, il vous suffit de prendre un grand saladier d’y mettre les Beatles et Blur et vous mélangez très fort. Et voilà, le résultat : 13 chansons qui sonnent anglais comme Big Ben donne l’heure. Il n’y a pas donc pas grand chose de très nouveau et d’original de cet album, mais pas mal d’énergie et bien sûr de la guitare, de la basse et de la batterie.

Luke Pritchard a pourtant un timbre de voix intéressant, mais il le met rarement en avant comme il le mériterait. Il reste trop en retrait d’une musique que les plus sévères qualifieront de soupe, mais que les autres, dont moi, qualifieront d’airs sympathiques qui se laissent écouter. Ca ne déchaîne pas un enthousiasme fou, mais ça donne souvent envie de battre du pied, à défaut de le prendre complètement !

Konk ravira donc les fans du genre, qui sauront m’expliquer qu’en fait c’est complètement différent de Blur ou Supergrass et que je n’ai pas compris la subtilité intrinsèque du 3ème accord. Les autres l’écouteront avec plaisir, même s’ils n’iront peut-être pas jusqu’à l’achat.

Faisons le tour des morceaux de cet album :

1. See the Sun – 3:36
Une douce introduction qui enchaîne sur un morceau pop-rock des plus classiques… à l’image de l’album.

2. Always Where I Need to Be – 2:41
Le principal de single de l’album. Plutôt rock et énergique, c’est un des rares morceaux qui mettent vraiment en valeur la voix du chanteur.

3. Mr. Maker – 3:00
Un morceau qui donne la pêche et sonne un peu rétro.

4. Do You Wanna – 4:06
Un son plus dansant avec un solo guitare (presque) endiablé.

5. Gap – 4:00
Un titre plus calme, mais pas très mélodieux

6. Love It All – 2:50
Une chanson plus douce, où la voix est un peu plus poussée dans les aigues que d’habitude

7. Stormy Weather – 4:01
Un morceau très énergique, au rythme saccadé. Un morceau de brit-rock classique, mais qui est bon !

8. Sway – 3:36
Un peu le copier-coller de la chanson précédente mais en encore meilleur.

9. Shine On – 3:14
Un morceau plus doux que la moyenne, plus mélodieux avec des montées en puissance au moment du refrain. Bref, un son très pop !

10. Down to the Market – 2:27
Un titre très énergique, qu’on pourrait presque prendre pour du Blur.

11. One Last Time – 2:38
Une chanson un peu moins « pêchue » que la moyenne, mais pas encore tout à fait une ballade.

12. Tick of Time – 4:25
Une chanson en acoustique, qui ressemble à la chanson bonus de l’album

13. All Over Town – 3:14
Le morceau caché…enfin pas trop (genre une minute de silence). Une ballade à guitare sèche, aussi classique que le reste de l’album.

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