WARPAINT (The Black Crowes) : J’aurais mieux fait d’écouter The Couting Crows…

warpainttheblackcrowesThe Black Crowes, le nom semblait me dire quelque chose. Peut-être que je confondais avec les Couting Crows… Bref, j’ai téléchargé Warpaint, j’ai écouté et je me suis alors demandé pourquoi j’avais fait ça. Enfin, c’est le jeu ma pauv’Lucette. A vouloir découvrir des artistes et des albums que je ne connais pas, forcément, les surprises ne sont pas toujours bonnes. Ce fut le cas avec cet album, pas vraiment mauvais, mais sans grand intérêt.

The Black Crowes est un des groupes phare du rock sudiste américain. Ne me demandez pas exactement ce qu’est le rock sudiste, j’ai juste appris ça sur la page Wikipedia du groupe. Oui, j’aime bien me la péter, du genre, je m’y connais trop en musique, mais j’ai moi aussi mes limites. Né au début des années 90, ils s’étaient séparés en 2001, ils se sont reformés en 2008 pour nous sortir ce Warpaint. Si j’étais méchant, je dirais qu’ils auraient mieux fait de rester séparés, mais comme je ne le suis pas, je m’abstiendrai.

Bon que reprocher à cet album ? Déjà, le mixage. Alors, je suis sûr qu’il y’en aurait pour m’expliquer que c’est pour faire style et donner une personnalité à la musique du groupe, mais l’effet « le chanteur est à 10km du micro », ça fait surtout ressembler Warpaint à un concert où les balances auraient été mal réalisées. La voix du chanteur apparaît en sourdine et se retrouve du coup complètement étouffée par la musique. Il faut attendre la 10ème chanson sur 11 pour savoir enfin à quoi ressemble vraiment la voix de Chris Robinson. A la fois, elle ne constitue pas non plus une sublime révélation…

Mais de manière plus générale, Warpaint est assez transparent artistiquement. Les titres ont la créativité paresseuses, nous livrant du bon gros rock qui tâche mais qui n’enthousiasme pas. Ce n’est ni vraiment mauvais, ni vraiment bon. C’est simplement médiocre, mais vue l’offre pléthorique qui existe dans ce genre musical, cela constitue une tare impardonnable. J’aurais bien aimé dire qu’il y’a un potentiel inexploité, mais même pas. On a du mal à les imaginer faire mieux. Après, je ne connais pas leurs autres albums…

En fait, les trois seuls titres de Warpaint qui surnagent un tout petit peu (Locust Street, There’s Gold in Them Hills et Whoa Mule) sont trois ballades. Une fois qu’ils calment leurs envies de grosses guitares mal maîtrisées, The Black Crowes nous donneraient presque l’impression de savoir faire de la vraie musique, et non de la soupe. Oui, je sais, généralement on parle de soupe pour de la musique gnangnan, mais là, j’ai envie de dire qu’il s’agit de soupe très rock, mais de soupe quand même ! Et puis d’abord, je dis ce que je veux !

The Black Crowes sont sûrement leurs fans et ils sont certainement extrêmement nombreux. Mais je n’en fait pas partie. Pas en écoutant Warpaint en tout cas…

Avant d’en finir, regardons tout de même de plus près les titres de cet album :

1.: Goodbye Daughters Of The Revolution
Un morceau entre le rock soft et la pop musclée, mais qui manque quelque peu de relief.

2.: Walk Believer Walk
Un morceau lancinant avec des grosses guitares, assez symptomatique de leur style

3.: Oh Josephine
Une ballade qui ne casse pas des briques

4.: Evergreen
Du gros rock, mais bien transparent

5.: We Who See The Deep
Cette chanson possède un peu plus de relief que ce qu précède, mais cela reste tout de même assez basique

6.: Locust Street
Une ballade pas trop mal… Et c’est déjà bien dans le contexte !

7.: Movin’ On Down The Line
Un morceau un psychédélique, mais surtout très nul

8.: Wounded Bird
Du mieux par rapport au reste, mais il manque toujours la petite étincelle.

9.: God’s Got It
Un rock plus classique, mais le mixage pourri gâche tout.

10.: There’s Gold In Them Hills
Une ballade où on entend enfin la voix du chanteur

11.: Whoa Mule
Une ballade entre folk et country qui constitue le meilleur titre de l’album

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