LES CHRONIQUES DE KRONDOR, TOME 2 : MILAMBER, LE MAGE : Un monde toujours aussi agréable à explorer

milamberlemageBon, je l’ai déjà dit précédemment pour une autre saga littéraire, mais le plus dur est de confirmer après un premier tome prometteur. J’avoue, je me répète. J’ai bien cherché à dire autre chose en introduction, mais je ne n’ai pas trouvé. Comme je me fais vieux et que je n’ai surtout pas que ça à faire de mon dimanche, il vous faudra vous contenter de cette introduction pour vous parler de Les Chroniques de Krondor, tome 2 : Milamber, le Mage.

La Guerre de la Faille continue de ravager Midkemia, mais les deux armées semblent avoir stabilisé leurs positions. Pug vit désormais depuis plusieurs années dans le monde de ses ennemis, Kelewan. Il y est réduit en esclavage mais son don naturel pour la magie va finir par modifier radicalement son destin. Et celui des deux mondes.

A l’origine, les deux premiers tomes des Chroniques de Krondor, Pug l’Apprenti et Milamber, le Mage formait un seul et même livre, appelé Magicien. Il est vrai que ces deux volumes forment un tout cohérent et l’on pourrait presque s’y arrêter et faire l’impasse sur les deux tomes suivants (sans parler des autres séries qui se déroulent dans le même monde). Mais cela serait dommage tant cette série regorge de qualités et passionnera tous ceux qui aiment, de près ou de loin, l’heroic fantasy.

Les Chroniques de Krondor, tome 2 : Milamber, le Mage apporte donc une conclusion, même temporaire, à l’ensemble des sous-intrigues ouvertes précédemment. De nombreuses réponses seront apportées aux questions qui ont pu être soulevées. C’est assez plaisant car cela permet de ne pas se sentir perdu, surtout si on ne lit pas tous les livres de la saga dans la foulée les uns des autres. On en apprécie ainsi d’autant plus la richesse de cet univers imaginaire.

Raymond E. Feist ne fait pas l’imitation compulsive de Tolkien, comme bien des auteurs d’Heroic Fantasy, même des très bons. Bien sûr, un univers moyenâgeux peuplés de magiciens, d’elfes, de nains et de gobelins, nous revoient à cette mythologie bien connu. Mais cet auteur a son style bien à lui et ne cherche pas à en faire encore plus que son illustre prédécesseur. On se situe donc dans un univers sûrement moins complexe et décrit de manière moins exhaustive, mais avec une intrigue beaucoup plus directe et accessible.

Cette dernière est très agréable à suivre. Très classique, elle recèle néanmoins quelques surprises et les pages se dévorent avec une grande facilité. On est ravi de parcourir cet univers et l’attachement aux personnages, né à la lecture du premier tome, se renforce dans les Chroniques de Krondor, tome 2 : Milamber, le Mage. C’est vraiment l’élément qui fait la différence et qui nous pousse à vivre les péripéties avec passion et impatience.

Ceci est renforcé par le style fluide et agréable de Raymond E. Feist. Vous l’aurez compris, les Chroniques de Krondor, tome 2 : Milamber, le Mage n’est pas alourdi par de multiples descriptions. Mais les qualités d’écriture vont au-delà de cette simple constatation. On n’est pas face à du Victor Hugo certes, mais devant un auteur contemporain qui n’a rien à envier à bien de ses collègues. Après, évidemment, la qualité de la traduction a du forcément jouer…en bien ou en mal.

Les Chroniques de Krodor, tome 2 : Milamber, le Mage constitue donc une suite qui donne envie de poursuivre cette saga et plus largement de mieux connaître cet univers crée par Raymond E. Feist. Une livre et une saga pleins de qualités, dont le seul défaut éventuel est peut-être son grand classicisme.

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