LA NUIT DU SERAIL (MIchel de Grèce) : Entre les murs

lanuitauserailCritique littéraire nouveau format, donc beaucoup plus courte pour un livre qui ne m’a pas vraiment convaincu. La Nuit du Sérail de Michel De Grèce avait pourtant de quoi me séduire : un roman historique et exotique, relatant une histoire supposée véridique, celle de Aimée Dubuc de Rivery, née en 1776 et qui, suite à une attaque par des pirates, aurait intégré le harem du palais de Topkapi à Istanbul pour finir sultane.

L’intérêt historique est indéniable. On en apprend beaucoup sur le fonctionnement de ce qui est le cœur de l’Empire Ottoman, un des plus puissants que notre monde ait connu, mais aussi sur la diplomatie au moment des guerres napoléoniennes. Ces dernières constituent en effet la toile de fond de La Nuit du Sérail. Malheureusement, cette histoire racontée à la première personne est à l’étroit, comme son héroïne, entre les murs de ce harem qu’elle ne peut quitter. Les évènements sont toujours raconté de manière indirecte. Bref, cela manque d’un souffle épique, alors qu’on évoque batailles et évènements d’ampleur quasi planétaire.

La Nuit du Sérail est donc avant tout un livre avant tout politique, pleins d’intrigues de cour et de complots. Il peut satisfaire une certaine curiosité intellectuelle, mais ne comblera pas les amateurs de grands romans historiques. Par contre, si ce livre vous intéresse, surveillez les bancs du métro puisque je vais continuer la chaîne de bookcrossing à laquelle ce livre appartient.

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