THE UNION (Elton John et Leo Russel), THE WANTS (The Phantom Band), DREAMS (Neil Diamond) : Platitudes diverses

theunioneltonjohnElton John fait partie de ces artistes que j’ai l’impression de vraiment bien connaître. Mais en y repensant, à part trois ou quatre grands tubes, j’ignore tout du reste de sa discographie. J’ai donc comblé une toute petite partie de cette lacune avec The Union, un album sorti en 2010 qui nous propose des duos avec Leo Russel, un pianiste et guitariste américain. Le résultat est… propre sur lui. Je sais que ce n’est pas très musical comme terme, mais c’est vraiment ce qui m’est venu à l’esprit à l’écoute de cet album. De petites mélodies au piano, légères et fraîches, mais largement oubliables. Seuls deux titres, très country, où l’influence de Russel se fait donc le plus sentir, sortent un peu du lot (Monkey Suit et A Dream Come True). Je n’ai donc toujours pas vraiment l’impression de connaître réellement le cœur de l’œuvre d’Elton John avec cet album. Une prochaine fois peut-être.

thewantsthephantombandOn enchaîne avec un album assez oubliable, The Wants, du groupe écossais The Phantom Band. Ils nous proposent un rock un rien éthéré, parfois lancinant et répétitif. La personnalité de leur musique tient dans un passage de la voix régulièrement de l’aiguë au grave. Certains titres tirent plus sur le pop rock, mais cela reste toujours quelque peu transparent. Le meilleur titre est Into the Corn, où des sonorités électro viennent enrichir la palette du groupe.

dreamsneildiamondEnfin, on va terminer par une réelle déception, avec Dreams de Neil Diamond. J’ai découvert ce dernier avec son album précédent, Home Before Dark, qui m’avait réellement enthousiasmé. Il s’agit d’une légende de la musique folk-country aux Etats-Unis, dont la carrière a débuté en 1966 et qui reste bien trop méconnu en France. Il s’agit cette fois-ci d’un album de reprises. Mais malheureusement, Neil Diamond n’arrive pas vraiment à apporter une réelle valeur ajouter aux versions qu’il propose de grands standards. On retiendra avant tout la reprise de Blackbird des Beatles et surtout Alone Again, le seul titre vraiment transformé par rapport à l’original. Mais à l’opposé, ses interprétations de Hallelujah ou Yesterday sont d’une platitude indigne de son fabuleux talent et de son immense carrière.

 

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