
En effet, Furies Déchaînées est une nouvelle fois quelque peu écrit avec les pieds. C’est vraiment très dur à suivre, tant Richard Morgan se plaît à ne pas expliquer clairement qui est qui et surtout ce que les personnages sont en train de faire, ou du moins pourquoi ils le font. Le style « je rentre dans le vif du sujet » et je fais tout comprendre par allusions et à travers les dialogues rend certes les récits vivants, mais faut-il encore avoir le talent pour le maîtriser totalement. Or ce n’est clairement pas le cas du romancier britannique.
Après, avec beaucoup d’effort, on n’arrive quand même à comprendre à peu près ce qui se passe sur la fin. Beaucoup plus que pour Anges Déchus, mais pas encore assez. Enfin, on arrive quand même à profiter un minimum du dénouement, ce qui permet de quitter ce roman et ce personnage en restant sur une impression un peu moins désastreuse, mais certainement pas à regret.