HELPLESSNESS BLUES (Fleet Foxes), COULOUR OF THE TRAP (Miles Kane) et SUCK IT AND SEE (Artic Monkeys) : Du bon, du bon et du bon

helplessnessbluesfleetFoxesTrois albums plutôt bons au programme, même si je m’attendais peut-être à peu mieux pour certains. On commence par Helplessness Blues, sorti en 2011, deuxième album du groupe Fleet Foxes, un quintette folk-rock venue des Etats-Unis. J’avais déjà été relativement convaincu par leur premier album et celui-ci ne fait que confirmer leur talent. La voix de Robin Percknold est relativement fascinante, même si leur musique se repose peut-être un peu trop sur elle au final. L’album est homogène, sans être monotone, même s’il sera surtout parfait pour servir de musique de fond. Il comporte certains titres aux sonorités étranges relativement inaudibles, mais surtout de très bons morceaux comme Lorelai et Blue Spotted Tail.

coulourfothetrapmileskaneOn enchaîne avec Colour of the Trap de Miles Kane. Il s’agit du premier album solo de ce chanteur-compositeur anglais, qui a fait partie de divers groupes, dont The Last Shadow Puppets. Il nous offre un rock direct et percutant, empli d’énergie et de conviction. Seule la voix est un peu limitée. Il comporte quelques très bon titres, dont un très beau duo avec une voix féminine sur le titre Happenstance. On retiendra aussi Take the Night for Me et Coulour of the Trap qui conclue parfait l’album auquel il a donné son nom.

SuckitandseearticmonkeysOn termine par une demi-déception. Il s’agit objectivement du meilleur album du lot, mais je m’attendais à encore mieux. Je connaissais les Artic Monkeys uniquement par leurs singles, mais j’en avais moult louanges à leur propos. C’est donc avec une certaine avidité que je me lancé dans l’écoute de Suck It and See, le quatrième album de ce groupe anglais, mais le premier à figurer dans ma discothèque. Ils nous offrent un rock parfaitement maîtrisé et énergique et qui parvient toujours à conserver une ligne mélodique très claire. C’est la marque des vrais musiciens qui se démarquent de la plèbe du rock. Mais voilà, l’album manque d’un titre qui titre qui sorte vraiment du lot et qui apporte cette petite étincelle qui fait définitivement la différence. On retiendra tout de même Suck It and See, le titre éponyme de l’album.

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