MANATTHAN BLUES (Ed McBain) : Polar court mais suffisant

manatthanbluesEd McBain est un de ces auteurs de polars dont le nom ne nous est pas forcément familier mais donc plusieurs œuvres sont connues au travers de leurs adaptations cinématographiques. On lui doit notamment les romans à l’origine de Graine de Violence (dont le générique Rock around the Clock fut le premier morceau de rock’n’roll numéro 1 des ventes), des Oiseaux d’Alfred Hitchcock et… Le Cri du Cormoran le Soir Au-dessus des Jonques de Michel Audiard. Manhattan Blues est un de ses rares romans ne mettant pas en scène un héros récurrent. Un roman sorti en 1985, au milieu d’une carrière s’étant étalée de 1956 jusqu’à sa mort en 2005.

Manhattan Blues est un polar tout ce qu’il y a de plus classique, mais solide. L’intrigue part de trois événements n’ayant aucun lien entre eux mais qui s’avéreront être plusieurs faces d’une même affaire. Le récit est bien construit, toujours clair. Un récit à l’ancienne, sans réels rebondissements, mais un mystère et un suspense toujours entretenu. On ne se passionne peut-être pas forcément pour cette histoire, mais au moins la parcourt-on avec grand plaisir.

Le style de Ed McBain est très vivant et agréable. Les dialogues sont omniprésents, comme tout bon roman noir qui se respecte, mais les protagonistes ne parlent jamais pour ne rien dire. Le roman est assez court, malgré une réelle richesse, car Manhattan Blues va à l’essentiel et c’est très appréciable. Il ne constitue pas une chef d’œuvre inoubliable, mais on comprend à sa lecture la longévité et le succès de cet auteur.

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