LES LIVRES DE CORUM, TOME 5 : LE CHENE ET LE BELIER (Michael Moorcock) : Direct vers le final

lecheneetlebelierAvant-dernière étape au sein des Livres de Corum de Michael Moorcock, avec Le Chêne et le Bélier. Un cinquième tome, le deuxième d’un second cycle, typique des trilogies d’heroic fantasy. Le mal semble prendre le dessus sur des représentants du bien qu’il cherche à diviser. Un roman qui nous emmène tout droit vers un combat final que l’on attend avec une réelle impatience.

Le Chêne et le Bélier est beaucoup moins marqué par l’ésotérisme habituel chez Michael Moorcock. Les péripéties, les combats, les batailles sont décrits dans un style plus direct et les passages consacrés à la mythologie liée à son univers sont moins présents. On peut le regretter car cela fait perdre à ce roman une partie de l’originalité qui marque toute l’œuvre de son auteur, mais replacé dans le contexte global des six volets de cette histoire (même si évidemment, je n’ai pas encore lu le dernier), cela s’apparente à une respiration pas forcément désagréable.

Surtout que le Chêne et le Bélier est pour le reste dans la droite lignée du reste des Livres de Corum. Le roman fait une nouvelle fois moins de 200 pages, découpé en chapitres très courts. Le rythme du récit est très rapide et Michael Moorcock ne s’embarrasse pas de fioritures ou de descriptions interminables. Les actions des personnages s’enchaînent sans être forcément décrites dans leurs moindres détails. Du coup, encore une fois, on est devant un livre qui se lit incroyablement vite vu sa richesse.

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