LES LIVRES DE CORUM, TOME 6 : LE GLAIVE ET L’ETALON (Michael Moorcock) : Le chant du départ

leglaiveetletalonC’est toujours avec une petite pointe de tristesse que l’on quitte un héros et un univers que l’on a appris à apprécier. C’est donc avec un pointe de regret que j’ai terminé Le Glaive et l’Etalon, 6ème et dernier épisode des Livres de Corum, de Michael Moorcock. Une conclusion à l’image de la saga, avec ses forces et ses faiblesses, mais dont le style unique reste particulièrement original et séduisant.

Le Glaive et l’Etalon conclut donc un deuxième cycle. Vu la longueur de chaque roman (moins de 200 pages), on peut même considérer que c’est la fin d’un deuxième tome. N’allez donc pas croire que cette histoire en six parties se soit étirée artificiellement plus que de raison. Le style et le récit restent particulièrement concis et vifs, ne s’attardant jamais en des longues descriptions. Ajoutée à cela une ambiance toujours aussi ésotérique (mais un nettement moins qu’au début), ce dernier tome comme tous ses prédécesseurs laissent une large place à l’imagination.

Une conclusion à la hauteur du reste de la saga donc, mais une conclusion qui arrive tout de même juste avant que le récit de ne s’essouffle. Le Glaive et l’Etalon est tellement dans la lignée des épisodes précédents que cela donne une impression de répétition qui ne s’apparente pas encore à de la lassitude. Michael Moorcock aura donc exploité pleinement son personnage et son univers, le quittant au moment opportun. Même si le lecteur serait bien resté encore un peu quand même…

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