On passe vite les deux premiers avis avant celui qui compte vraiment. On commence par Regions of Light and Sound of God, premier album solo de Jim James, leader du groupe américain My Morning Jacket. Si j’aime beaucoup ce dernier, cette aventure solitaire est nettement moins convaincante. Sa voix est toujours intéressante, le reste ne l’est pas trop et c’est passablement ennuyeux au final. Sa musique est souvent molle et lancinante et ne décolle jamais vraiment.
On poursuit avec Big Inner du compositeur américain Matthew E White. Là aussi c’est mou. La voix semble être à trois kilomètres du micro. Les titres sont plus murmurés que chantés. L’intérêt est assez limité et cette fois-ci pas de belle voix pour monter un peu le niveau. Certains morceaux sont même carrément pénibles comme celui de 10 minutes qui conclut l’album.
On termine avec David Bowie et son album The Next Day. C’est le hasard et ma liste d’écoutes programmées qui m’a conduit à découvrir ce disque sorti en 2013 si peu de temps après sa mort. Cela constituera donc pour moi l’occasion de lui rendre hommage, même si je dois avouer que je n’ai pas une connaissance exhaustive de son œuvre. Dès les premières secondes de l’album, on est tout de suite plongé dans son univers si caractéristique. C’est maîtrisé, puissant, mais avec toujours une vraie ligne mélodique bien présente. On regrettera simplement que sur cet album la voix de Bowie soit quelque peu en retrait. Cela est largement compensé par le bouillonnement imaginatif et créatif, qui fait parfois un peu brouillon, mais qui ravit tout de même les oreilles. On retiendra avant tout l’excellent single Valentine’s Day.