Rien d’extrêmement réjouissant dans cet avis, mais on commence tout de même par une artiste qui peut mériter d’y jeter une oreille. Rebecca Martin nous plonge avec son album Twain dans une ambiance douce et rétro. Cette chanteuse américaine née en 1969 possède une fort jolie voix qui permet à sa musique de couler toute seul, avec tout un petit swing qui accroche l’attention. Dommage que la qualité fluctue quelque peu, certains titres étant moins fluides faisant perdre son impact à l’album sur la fin.
On reste aux Etats-Unis, à Brooklyn pour être extrêmement précis, avec le groupe de rock Parquet Courts et leur album Light Up Gold, sorti en 2012. Là aussi un style plutôt rétro, avec parfois des accents punk. Mais c’est malheureusement le plus souvent assez lancinant. Leur musique manque passablement d’énergie. Et s’ils mettent parfois beaucoup d’énergie dans certains titres, cela n’est jamais malgré tout très intéressant.
Retour en France pour le dernier album du jour, pourtant chanté en anglais. Orval Carlos Sibelius nous propose avec Super Forma une musique presque symphonique et souvent psychédélique. Ca rappelle parfois les Beach Boys… mais en beaucoup, mais alors beaucoup moins bien. Certains titres plus rock surnagent un peu. C’est maîtrisé, élaboré, mais assez ennuyeux. C’est varié, toujours différent, mais jamais emballant. Ceci dit, il s’agit vraiment là d’un goût personnel, car je reconnais la qualité du travail de création et sa profondeur.