PAPY END (Jean-Pierre Andrevon) : Poulpe d’été

papyendL’été arrive ! Et quoi de mieux pour commencer l’été que du poulpe à la plancha. Ou bien, pour ceux qui préfèrent les nourritures plus intellectuelles, un Poulpe. Plus précisément, un roman de la série le Poulpe, série qui comporte autant d’auteurs qu’il y a de romans. Voici Papy End, écrit par Jean-Pierre Andrevon, auteur français de science-fiction, notamment les Hommes-machine contre Gandahar. Les amateurs apprécieront. Un auteur un peu moins anonyme que d’habitude donc et ça se sent !

Papy End est sans doute le meilleur Poulpe que j’ai eu l’occasion de lire jusqu’à présent. Au moins du point de vue du style car on sent qu’il y a une vraie plume littéraire à la baguette. C’est donc avec un vrai plaisir que l’on parcourt les 150 pages de ce roman. En effet, on retrouve tout ce qui constitue les caractéristiques de cette série, notamment la brièveté du récit. Pour une fois par contre, il ne nous emmène pas dans un pays exotique, mais nous naviguons dans le monde sombre d’une extrême-droite tout ce qu’il y a de plus française.

Papy End est donc comme tous les Poulpe. Parfait pour la plage. Une petite friandise littéraire qui ne pèse pas bien lourd dans le sac, qui ne fera pas trop mal à la tête, mais fera passer un bon moment. La qualité de l’écriture, un récit dans lequel on entre comme une glace à l’italienne et que l’on suit comme la vague suit la grève, tout cela apporte un vrai petit plus, comme le beignet que l’on prend sur la plage. Bref, vive l’été ! Vive le Poulpe !

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