
Ce type de découpage arbitraire a au moins un avantage, il plonge le lecteur au cœur de l’intrigue sans introduction. Cela demande d’ailleurs de raccrocher les wagons assez vite, si on a lu le tome précédent il y a un certain temps. Les Aventuriers de la Mer, tome 3 : la Conquête de la Liberté ne connaît donc pas de temps mort et se révèle particulièrement dense et intense. Le vent souffle fort dans les voiles de cette histoire, les personnages sont parfaitement connus, place à l’action comme pour une fin de roman… ce qu’il est donc en réalité.
Les Aventuriers de la Mer, tome 3 : la Conquête de la Liberté efface donc toute la frustration provoquée par les deux tomes précédents, qui ne semblaient pas avoir de conclusion (ce qui était en fait le cas). La conclusion est là, ce qui ravive fortement l’intérêt et l’enthousiasme du lecteur. Le style de Robin Hobb y est particulièrement vivant et on se dit que l’on définitivement prêt à naviguer avec elle encore deux tomes… enfin six si on suit la tragique édition française.