Comme son nom ne l’indique pas, ni la langue dans lequel il chante, mais H-Burns est un auteur-compositeur-interprète français. Avec Night Moves, il nous offre une musique pop-rock tranquille. Mais une musique un peu plate, pas désagréable non plus, mais sans grande originalité. Il offre cependant des sonorités assez diverses pour ne pas être monotone. Dommage qu’il traverse tout l’album en donnant l’impression d’être en-dedans.
On traverse la Manche pour Flashlight Sessions de Gravenhurst, une réédition d’un album sorti en 2001, après que son leader, Nick Talbot, soit décédé en 2014. Mais quand on l’écoute, on se demande bien pourquoi l’avoir réédité. En effet, il est parcouru par une ambiance éthérée et mélancolique, qui donne globalement un résultat assez chiant. C’est d’une platitude complète, aussi dans la voix que dans les instrumentations. C’est au final hyper monotone, même si l’album se termine par deux titres, The Ice Tree et Hopechapel Hill qui surnagent quelque peu.
On termine en traversant carrément l’Atlantique pour découvrir Black Messiah, album de D’Angelo and the Vanguard. Mais quelle que soit la destination, la déception est là. Il nous offre une musique soul, aux sonorités électro, relativement déstructurée. C’est groovy, mais pas mélodieux, ni réellement entraînant. C’est assez inintéressant, voire même parfois désagréable. Ca ressemble un peu à du Prince… mais du sous-Prince !