On commence cet avis par un petit voyage dans le temps. Dans les années 70 plus précisément, l’époque où Suzi Quatro a connu son heure de gloire. The Girl From Detroit City permet de largement découvrir son œuvre avec pas moins de 4 CD. Nous avons donc le temps de profiter des différentes facettes de son talent. Elle explore différents styles : d’un rock déstructuré, en passant par des sonorités jazzy, country, pop et même un petit passage par le disco. En tout cas, elle met dans sa musique une réelle énergie et forte conviction. Cela compense largement les limites de sa voix. Mais cette large rétrospective permet d’apprécier toute la variété et la qualité de l’œuvre de cette star un peu oubliée.
On poursuit avec Parquet Courts et leur album Content Nausea, sorti en 2014. Un groupe américain originaire de New York qui nous offre un rock assez étrange. Les textes sont plus parlés que chantés et se posent sur des mélodies lancinantes. L’ambiance est assez étrange, mais surtout pas vraiment transcendantes. Au final, c’est assez transparent, pour ne pas dire sans intérêt. Seul éclair dans ce brouillard, une reprise assez décalée du célèbre These Boots Are Made for Walkin’.
On revient en Europe pour découvrir la chanteuse danoise Kira Skov et son album When We Were Gentle. Elle est dotée d’une belle voix… mais le reste est beaucoup moins emballant. En effet, elle propose des mélodies épurées, assez sombres et mélancoliques. Mais le résultat est, parlons franchement, assez chiant. Sa musique ne dégage pas vraiment d’émotion et ne décolle donc jamais. Et ce ne sont pas les accents jazzy tristounets qui parcourent la majorité des titres qui vont sauver cet album.