Voilà un avis musical qui ne va pas rester dans les mémoires. Trois albums, trois grosses déceptions. On commence par Moodoïd un groupe français qui signait en 2014 Le Monde de Möö, leur seul et unique album. Une musique électro-pop aux sonorités évaporées un peu ridicules. La voix est aigue et carrément horripilante. Les textes sont tout simplement risibles et les mélodies… pas mélodieuses du tout. Bref, rien à retenir de cet album inaudible.
On enchaîne avec Blonde Redhead, un groupe américain, et leur album Barragan. Ils nous offre une musique électro-rock lancinante, portée par une petite voie aiguë. Ce n’est pas toujours désagréable, mais reste vraiment sans intérêt. L’auditeur est plongé dans une profonde torpeur face à tant de platitude. Franchement, on peut imaginer à l’écoute des premiers titres que cela fera une bonne musique d’ambiance, mais l’aspect très répétitif rend vite l’album légèrement horripilant.
On termine par une valeur sûre du rock, en la personne du légendaire Robert Plant et son album Lullaby and… The Ceaseless Roar. Le talent est là, mais pas la conviction. Le titre d’ouverture, marquée par une voix évaporée et des accents irlandais donne le ton. C’est maîtrisé, mais au final toujours assez plat. On reconnaîtra une recherche sur les sonorités, une variété dans les différents morceaux, mais aucun d’entre eux ne parvient à réellement accrocher l’oreille de l’auditeur.