On début cet avis musical par une artiste anglaise transgenre, nommée Anohni et son album Hopelessness, sorti en 2016. Une artiste qui ne m’a pas vraiment convaincu déjà du fait de sa voix quelque peu horripilante. Elle livre un son pop rock, avec quelques accents électros, maîtrisé, propre, mais sans éclat. La première moitié de l’album n’accroche pas vraiment l’oreille, la seconde sera carrément inaudible par moment.
On poursuit avec une valeur sûre : PJ Harvey et son album The Hope Six Demolition Project. La voix démarre sans introduction et on retrouve tout de suite tout ce qu’on aime chez cette artiste. On notera cependant un ton peut-être un peu plus enjoué que d’habitude. Tous les titres sont pleinement maîtrisés, d’une qualité constante. Sa voix est toujours aussi électrisante. Il manque simplement ici un titre vraiment accrocheur. Du coup, c’est beau, mais pas trop non plus. Surtout que l’album s’achève avec quelques titres qui ressemblent quelque peu à du remplissage.
On reste toujours en Grande-Bretagne avec un duo formé par Teddy Thompson et Kelly Jones, qui ont signé un album intitulé Little Windows. Un album dont je ne sais pas exactement quoi penser au final. Il nous livre une jolie série de titres entre pop et folk, voire country, mais toujours sur un ton plutôt sucré. C’est sympa, maîtrisé, mais surtout très gentillet. Ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça se laisse écouter. En tout cas, la qualité est constante.
1 thought on “HOPELESSNESS (Anohni), THE HOPE SIX DEMOLITION PROJECT (PJ Harvey), LITTLE WINDOWS (Teddy Thompson et Kelly Jones) : Assiette britannique”