I’M NOT SORRY, I WAS JUST BEING ME (King Hannah), LIMBS (Keeley Forsyth), MAMA FORGOT HER NAME WAS MIRACLE (Melissa Laveaux) : Lâcher la voix

I’m not Sorry, I was just Being Me (King Hannah) : Sans ruptures

I'm not sorry, I was just being me de King HannahKing Hannah est un duo originaire de Liverpool. Leur premier album, I’m not Sorry, I Was Just Being Me est sorti en 2022. Ils nous plongent dans une ambiance sombre, mais rock. Leur musique est lente et envoûtante, nous faisant penser à un mélange de PJ Harvey et de Garbage. On peut trouver ça hypnotique ou monocorde, question de point de vue. On peut dans tous les cas regretter le manque de ruptures de rythme. Un album solide sur une ligne qui peut plaire ou déplaire, mais qui peut surtout lasser un peu vite.

Limbs (Keeley Forsyth) : Potentiel sous-exploité

Limb de Keeley ForsythKeeley Forsyth est une actrice qui apparaît régulièrement dans les séries anglaises. Mais elle est aussi chanteuse à ses heures perdues et Limbs est son deuxième album. On apprécie d’emblée sa voix, quasi a capela, ou du moins qui se pose sur une fond musical léger. Cela constitue une entrée en matière assez douce pour pénétrer dans son univers éthéré. Malheureusement, l’attention de l’auditeur n’a pas grand-chose sur laquelle s’attacher. La musique reste presque toujours sur le même mode. Le potentiel de sa voix apparaît sous-exploité, toujours en-dedans. Et on peut trouver ça vraiment dommage.

Mama Forgot her Name was Miracle (Melissa Laveaux) : Lâcher le frein

Mama Forgot Her Name Was Miracle de Mélissa LaveauxMélissa Laveaux est une artiste québecoise, même si elle chante en anglais. Son album Mama Forgot Her Name Was Miracle nous plonge dans un univers musical qui mêle funk, soul et hip-hop. Sa voix dégage une véritable personnalité. Au fil des premiers titres, on commence à regretter une certaine retenue qui ne lui permette pas d’exploiter toute sa potentialité. C’est propre, maîtrisé et parfois entraînant, mais toujours avec le frein à main. Puis vient Lilith, un titre en duo avec Oxmo Puccino, où elle semble enfin se lâcher. Elle restera sur cette énergie jusqu’au bout et le résultat se montre alors bien meilleur. La personnalité se transforme alors en charme dévastateur. On retiendra ainsi par exemple le titre Gee’s Bend qui symbolise parfaitement cette deuxième partie très réussie.

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