On commence avec un groupe canadien dénommé Great Lake Swimmers et leur album The Waves, The Lake, sorti en 2018. On est tout d’abord surpris par la voix un peu trop haut perchée, qui vient se poser sur une musique assez douce. Heureusement, le chanteur aura la bonne idée de la placer rapidement un peu plus bas. Le groupe fait preuve de beaucoup de maîtrise et d’une réelle conviction. Le résultat est solide, mais manque d’un ou deux tubes pour vraiment se démarquer. La voix du chanteur Tony Dekker, reste définitivement le point faible du groupe, surtout que beaucoup de titres ont des accents très folk.
On poursuit avec Charles Bradley et son album posthume, Black Velvet. Il transmet beaucoup d’énergie dès les premières secondes. Il nous fait part de toute sa classe, tout en maîtrise. Le résultat coule aux oreilles avec douceur, tout en parvenant à être entraînant. Un vrai tour de force. Sa voix nous fait réellement vibrer. Dommage que quelques titres soient vraiment en retrait pour que l’album soit définitivement inoubliable.
On termine avec Jeff Tweedy, guitariste du groupe Wilco, que j’aime beaucoup par ailleurs. Mais c’est un solo qu’il nous offre Warm. Et le résultat est réellement convaincant. Il allie conviction et douceur pour nous offrir un son pop-folk qui apaise nos tympans. L’album est d’une qualité constante. Au final, ses seules limites sont celles de la voix de Jeff Tweedy, car elle n’a vraiment rien d’exceptionnelle. L’ensemble est vraiment classique, mais particulièrement solide.