Il y a des choses difficile à assumer dans la vie. Il faut un peu de courage pour l’avouer et oublier la peur des conséquences pour son image auprès de ses proches ou de ses collègues. Mais aujourd’hui, j’ai envie de faire cette terrible confession… Oui j’adore les roman de Sophie Kinsella et en particulier la série l’Accro du Shopping. Je sais, c’est moche, mais que voulez-vous, il y a midinette qui vit en moi. Mais même ce goût bizarre et quasi-pathologique pour une homme de 40ans ne m’empêchait pas d’admettre que la série perdait peu à peu de son intérêt. Heureusement, Mini-accro du Shopping relance un peu la machine.
En plein confinement, on a plutôt envie de légèreté et de détente. Le moins que l’on puisse dire est qu’une lecture comme celle de Mini-accro du Shopping ne vous donne pas trop mal à la tête. C’était donc parfait pour cette période passablement étrange. Surtout que cet épisode est nettement plus réussi que les précédents. Peut-être parce qu’à cours d’idées intéressantes « réalistes », Sophie Kinsella a été obligé de se lâcher. Cet épisode tombe parfois dans l’improbable, frôlant même le n’importe quoi. Mais au final, cela fonctionne plutôt bien. Elle parvient à entraîner son lecteur dans les nouvelles aventures de l’inénarrable Becky de la première à la dernière page.
Mini-accro du Shopping n’est peut-être pas aussi drôle que les deux premiers volets de la série, mais on passe tout de même un très bon moment. Quand on est aussi attaché aux personnages que je peux l’être, on ressent évidemment beaucoup de plaisirs à les retrouver. Surtout que la série paraît est ici un peu moins en roue libre. La plume de Sophie Kinsella est aussi légère que les histoires qu’elle raconte. Le roman aurait peut-être pu un tout petit peu plus court, mais ça se dévore tellement facilement, que ce défaut passe presque inaperçu. En tout cas, ce n »est pas cet épisode qui me rendra moins fan de la série.