On commence par un groupe américain, The National, dont j’ai déjà pu apprécier plusieurs album. Le dernier en date, I am Easy to Find, est sorti en 2019. Il nous offre un rock calme, assez typique du groupe, mais cette fois-ci relativement transparent. Certaines instrumentations sont étonnement brouillonnes. Le groupe paraît très en-dedans. La voix de Matt Berninger ne perce pas à travers la musique. C’est d’autant plus audible que l’album compte de nombreux duos et sa voix ne supporte jamais la comparaison. Aucun titre ne retient vraiment l’attention et le tout est globalement longuet et monotone.
Vampire Weekend est un autre groupe de rock américain, mais nettement plus énergique. Father of the Bride est là pour le prouver. Pourtant l’album s’ouvre avec un titre plutôt calme, porté par des chœurs. Leur musique est souvent posé, toujours maîtrisée et surtout toujours interprétée avec une réelle conviction. Le groupe mord dans ses titres pour notre plus grand bonheur. La voix de Ezra Koening et les instrumentations sont vraiment au top. Cela donne un album varié, où les titres s’enchaînent avec une qualité constante (et très haute, vous l’aurez compris).
Jesca Hoop est elle-aussi américaine, mais se produit dans un registre plus folk. Stonechild nous permet de découvrir sa belle voix, qui se produit dans une ambiance quelque peu fantomatique. C’est beau, maîtrisé, envoûtant parfois. Parfois un peu monotone aussi, mais cette monotonie s’exprime au sein des titres, car ces derniers sont tout de même relativement variés. Cette monotonie donne finalement à sa musique quelque chose d’hypnotique. Le résultat est globalement solide et se laisse écouter avec plaisir. Notamment au travers des belles balades que compte cet album.