
Les Chroniques d’Alvin le Faiseur, tome 6 : la Cité de Cristal renoue avec ce qui avait fait du deuxième volet, le Sorcier Rouge, le meilleur épisode de la saga. Ici les aventures prennent une autre dimension que les simples mésaventures du personnage principal et de ses compagnons. C’est un destin beaucoup plus large qui se joue et les enjeux sont tout autres. Pas sauver le monde, mais presque. Cela donne au récit un souffle épique supplémentaire, celui-là même qui a manqué à certains volets de l’histoire.
On quitte donc les Chroniques d’Alvin le Faiseur sur une bonne note. La saga s’est avérée trop inégale pour que l’on soit profondément attristé par cette perspective. On retiendra donc plutôt la satisfaction d’assister à une jolie conclusion qui nous fait dire que l’on n’a pas totalement perdu son temps en parcourant les six volumes. La Cité de Cristal nous rappelle pourquoi on s’attache à cette uchronie auquel on reconnaîtra une vraie originalité. Cette lecture m’aura également donné envie de découvrir l’œuvre la plus culte de Orson Scott Card, la Stratégie Ender.