
Un couple, un membre fait une rencontre « troublante » et voici venir la tentation de l’adultère. Voilà comment on pourrait résumer la Vie Secrète d’une Mère Indigne. Une situation assez classique, sauf qu’ici tout cela sera traité de manière très superficielle pour vanter simplement à la fin le bonheur de vivre avec un con, mais un con qu’on aime et avec qui on est lié par les liens sacrés du mariage. Tout ça pour ça ? Et bien oui. Et comme les à côtés de l’histoire sont parfois sympathiques, mais sans plus, il n’y a pas beaucoup de raisons de trouver un intérêt à ce roman.
Heureusement, la Vie Secrète d’une Mère Indigne est sauvé par deux choses. D’abord, le style de Fiona Neill est très vivant et léger. Définitivement pas de la grande littérature, mais pour une lecture d’été, cela passe tout seul. Ensuite, le personnage principal par sa maladresse et ses gaffes à répétition nous inspire assez de sympathie pour nous accrocher un minimum au récit. Elle rappelle beaucoup Bridget Jones ou l’Accro du Shopping, mais on lui pardonne malgré tout ce manque d’originalité flagrant. On pardonne un peu moins par contre la médiocrité globale de l’œuvre à son auteur.