On débute cet avis en partant en Australie, ce qui n’est pas si fréquent, pour faire la connaissance d’Amyl and the Sniffers et leur premier album sobrement intitulé Amyl and the Sniffers, sorti en 2019. On est tout de suite plongé dans un son très rock, voire punk, d’entrée. La voix de la chanteuse, Amy Taylor est débordante d’énergie. Leur est musique est un peu bordélique mais entraînante. Cela tourne parfois au grand n’importe, mais ils mettent assez de cœur pour qu’on leur pardonne aisément. L’album donne envie de se lâcher et sauter partout. A final, c’est assez basique et assez uniforme mais ça fait du bien par où ça passe.
On part ensuite en Irlande pour un autre premier album, Dogrel, du groupe Fontaines D.C. Là aussi la musique est bordélique et énergique. Mais le parallèle avec le groupe précédent s’arrête malheureusement là car le résultat s’avère avant tout dissonant et pénible. La voix de Grian Chatten est vraiment poussive pour le genre. La musique reste basique et ne présente guère d’intérêt. Quelques titres semblent tout de même un peu plus aboutis, mais rien qui ne sorte de l’ordinaire. La voix reste de toute façon trop horripilante pour vraiment ressentir du plaisir à l’écoute de cet album.
Gemma Ray est quant à lui une plus vieille routière de la scène musicale. Son album Psychogeology est son huitième en onze ans de carrière. Elle nous plonge dans une ambiance un rien éthérée. Le résultat n’est guère emballant. La voix est sans relief, arrangements sans originalité. La musique n’affiche pas de réelle personnalité, malgré la maîtrise artistique avérée. Elle nous offre une certaine variété, sans jamais changer totalement de registre. Land of Make Believe est un cependant un titre marqué par un supplément de conviction et tout de suite le résultat devient bien meilleur. Dommage que le reste ne soit pas à cette image de ce morceau.
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