A Love Supreme : Live in Seattle (John Coltrane) : Modèle de genre
Le jazz est certainement le genre musical majeur où ma culture est la plus faible. Mais il y a quand même quelques artistes qui parviennent à se faire une place dans ma discothèque. John Coltrane en fait partie. C’est pourquoi, je me suis penché sur ce A Love Supreme – Live in Seattle, un concert enregistré en 1965, sorti à titre posthume en 1971 et récemment réédité. On y découvre un jazz assez doux, parfois mélodieux, parfois dissonant. Il joue beaucoup avec les sonorités. La musique prend une toute autre dimension quand les cuivres sont très présents. Mais le tout reste néanmoins plutôt chaotique. Bref, un modèle du genre pour ceux qui aiment les modèles de ce genre là.
Valentine (Snail Mail) : Voix mordante
Derrière le nom de Snail Mail se cache en fait une artiste solo, de son vrai nom Lindsey Jordan (et effectivement les musiciens qui l’accompagnent, mais dont le turn-over est important). Valentine est son deuxième album. Sa voix se détache immédiatement de la musique. Elle présente une vraie profondeur et se pose sur des instrumentations un peu anarchiques, riches en sonorités diverses. Quand elle pousse sa voix, elle donne beaucoup d’impact aux titres. Sa pop électro se montre parfois réellement enthousiasmante, aussi bien dans les moments très énergiques que dans la douceur. Sa voix lui offre une large palette qu’elle exploite parfaitement à travers des titres à la qualité constante malgré leur grande variété.
Nonante-cinq (Angèle) : Voix marquante
Après Adele, me voilà à découvrir une nouvelle artiste au succès pourtant déjà bien établi. On reste cette fois en France avec Angèle et son album Nonante-Cinq. Sa voix claire est immédiatement marquante. Les instrumentations se montrent entraînantes. Le tout dégage une réelle énergie qui claque aux oreilles. Les textes sont aussi très jolis. On regrettera malgré tout qu’elle reste toujours un peu sur le même registre. Mais comme la qualité est constante et qu’elle met une vraie conviction dans chacun de ses morceaux, on ne regrette certainement pas la découverte.