Motomami de Rosalia : Trop inégal
On début cet avis par une artiste espagnole, dont le nom de scène est simplement Rosalia. Motomami est son troisième album, sorti en 2022. Sa jolie voix se pose sur des titres entraînants aux accents latinos et hip-hop. Il y a de la conviction et de l’énergie. Le résultat est sympathique parfois, varié toujours. Mais à force de partir dans toutes les directions, de s’essayer à différents style, l’album finit par être très inégal. Les meilleurs titres sont ceux énergique et dansants et ceux qui mettent en valeur sa voix. Dommage qu’elle la déforme sur de nombreux morceaux. Comme les instrumentations sont globalement moyennes, cela finit par faire pas mal de déchet. Dans le même style, on préférera l’album Free as A Bird de Soom T.
Avatars of Love de Sondre Lerche : Potentiel dilué
On reste en Europe, mais en Norvège cette fois, avec Sondre Lerche et son album Avatars of Love. Il s’ouvre sur sa voix douce se posant sur un air de guitare simple et épuré. Le résultat est séduisant et cela ouvre la curiosité, surtout que l’instrumentation se complexifie peu à peu. Mais on finit par trouver ce titre long. Les autres titres vont suivre le même schéma : séduisant mais s’étirant inutilement sur six à dix minutes. Cela donne un incroyable sentiment de gâchis. Le talent et le potentiel sont énormes, mais le tout se dilue de manière très regrettable.
Bedroom Walls de November Ultra : Révélation mais pas tant que ça
Et on achève le voyage en France, à la rencontre de November Ultra. Bedroom Walls, son premier album lui a valu une Victoire de la Musique dans la catégorie révélation. Il s’ouvre pourtant sur une introduction ésotérique et un rien bordélique. Sa voix aiguë n’est vraiment pas agréable, surtout que les titres sont lents et, disons le tout net, assez chiants. Quand les titres se veulent dans un style plus jazzy, ils ne se montrent guère plus convaincants. Les instrumentations se perdent parfois dans un certain n’importe quoi. L’album n’a globalement pas grand intérêt.