LES DIMANCHES SOIR NE SONT PLUS CE QU’ILS ETAIENT… ET C’EST TANT MIEUX !

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dimanchesoirNous sommes dimanche soir et ça va bien… Bien sûr, je préfèrerai être vendredi soir, mais c’est comme cela, le week-end est fini. Et là pas d’angoisse, pas de stress qui monte. Presque même de l’impatience puisque demain matin, j’ai un rendez-vous qui devrait mettre le projet qui m’a causé tant de soucis en juillet définitivement sur de bons rails.

J’aime mon boulot, ce n’est pas nouveau, ni la première fois que je le dis. Mais, si je savourerais presque le dimanche soir, c’est aussi parce que j’ai connu ce que c’était que d’avoir la boule au ventre qui monte peu à peu au fur et à mesure de la journée. Quand on ne commence à ne plus penser qu’au lendemain et son cortège d’appréhensions. Bref, quand le dimanche soir est vrai moment désagréable, encore pire que le lundi matin car quand vous êtes plongé dans votre boulot, vous arrivez à oublier que vous le haïssez. Pas quand vous êtes seul sur votre canapé avec rien d’autre à penser qu’à la peur du lendemain.

Mon précédent boulot m’a pourri la vie. Ce n’était pas non plus le bagne, je n’y recevais pas des coups de fouet. Mais quand la torture, aussi infime soit-elle, rythme votre vie, cela prend vite des proportions démesurées. Chaque jour, vous rêvez un peu plus fort de ne pas y aller, de pouvoir vous échapper, de pouvoir dire merde à votre connard de chef à moustaches qui pue la Gauloise sans filtre et qui vous sert la main alors qu’il vient de remonter sa braguette devant vous en sortant des chiottes.

En fait le plus insupportable, ce n’est pas tant le boulot en lui-même. Je ne passais pas 12h par jours à récurer des chiottes. C’était le fait que mon temps hors boulot soit gâché par des pensées parasites, par le stress qui ne disparaît vraiment jamais. Même si mon boulot n’était pas l’enfer sur terre, je ne m’en échappais jamais vraiment. Et rien n’est aussi dur à supporter que les douleurs chroniques.

Mais tout ça, c’est loin désormais. Trois ans. Ce soir, je vais tranquillement m’asseoir sur mon canapé et savourer en plus de mon dîner, un Monaco-PSG, qui je l’espère, me permettra de pourrir mon pote Gérald… et pas l’inverse ! Et bien sûr, demain matin, quand le réveil sonnera, je râlerai un peu. Mais ça sera plus pour le principe qu’autre chose. Car sous l’air grognon mal réveillé pointera déjà un sourire qui je l’espère ne sera plus jamais gâché par un boulot à la con !

ECRIRE…OU PAS

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livreCes derniers jours ont été le témoin d’un événement rare… J’ai écrit ! Deux pages ! Youhou ! Vu que le texte en question faisait déjà un page, il en fait désormais trois, soit un progrès de 200% ! Impressionnant non ? Bon, quand on sait qu’au milieu de tout ça, il y’a eu un trou de près d’un an, on relativise tout de suite la portée de l’avancé. Et quand on pense qu’il me reste environ 1400 pages à écrire pour arriver à ce que je veux, on relativise encore plus !

Mais bon, on y croit cette fois ! De toute façon, comme je ne fais jamais les choses à moitié, j’ai toujours écrit par vague. Espérons juste que celle-là me permettra enfin d’aller au delà de la nouvelle d’une dizaine de pages. J’avoue, ce n’est pas gagné. Tout est une question de dynamique, c’est comme le vélo d’appartement, les pompes ou les abdos, il faut juste ne pas s’arrêter. C’est reprendre qui est dur, après ça roule tout seul !

Suis-je vraiment motivé ? Sur le court terme, c’est le cas…sinon, j’aurais déjà publié ce billet dès hier soir. Mais voilà, j’ai passé plus d’une demi-heure à chercher quel pourrait être le nom d’un royaume (c’est mon plus grand problème quand j’écris, trouver des noms !). D’ailleurs, j’en profite pour remercier du fond du cœur Ayla pour sa contribution. Et je la remercie encore plus pour ce qu’elle m’a dit tout à l’heure après avoir lu le début… Ca, c’est une vraie source de motivation qui je l’espère perdurera sur le long terme ! J’aimerais bien parce que ce ne sont pas les idées qui manquent, juste le courage de les coucher sur le papier. Si ça faisait en claquant des doigts, j’aurais déjà écrit une dizaine de romans…

… Tâchons déjà d’en écrire un !

LA RENTREE DU BON PIED !

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rentreeEt voilà, j’ai donc repris le chemin de l’école… Enfin du bureau ! J’ai retrouvé les copains, les copines… Enfin les collègues… Ah oui, mais non, c’est vrai que je n’en ai pas ! Je ne retrouve même pas mon Président qui est parti en vacances, sans faire le nécessaire pour que je sois payé ce mois-ci !

Mais bon, plaie d’argent n’étant pas mortelle, cela n’entame pas une seule seconde mon bonheur, oui mon bonheur, de reprendre une activité normale comme dirait l’autre. Rassurez-vous, je ne suis pas devenu workaholic, ce n’est pas mon genre. Mes deux premiers réveils furent très difficiles et j’avoue m’être accordé un peu de rab de sommeil ! Mais promis, demain, je me lève à 8h pour de vrai !

Pourquoi tant d’enthousiasme me direz-vous ? Ce n’est pas que grâce à ma nouvelle imprimante, noire et très élégante, qui en plus imprime mieux et plus vite ! Non, c’est juste que j’aime vraiment mon boulot, la liberté qu’il m’offre, à 15 minutes à pied de chez moi ! Je ne le vis donc pas comme une contrainte, même si le chèque à la fin du mois n’est pas assez épais à mon goût. Mais bon, il ne tient qu’à moi de profiter un peu moins de la liberté et de bosser un peu plus !

Il y’a aussi la rentrée politique qui s’annonce et qui devrait m’offrir une année très enrichissante. En effet, à Viroflay, nous sommes en pleine révision du Plan Local d’Urbanisme, qui est justement le sujet dont je m’occupe principalement. Bien sûr, ça va être beaucoup de boulot, pour un résultat qui sera forcément loin d’être à la hauteur du travail fourni. Mais si je ne croyais pas que notre boulot d’opposition sert vraiment à infléchir le cours des choses, même un petit peu (et c’est objectivement le cas !), je ne sacrifierais pas autant de soirée de Ligue des Champions pour des réunions pas toujours hyper passionnantes.

Et puis, la dernière et vraie bonne raison pour ne pas être grognon à l’heure de reprendre le boulot, c’est aussi que je suis jeune, en bonne santé, que mes problèmes d’argent sont quand même objectivement des problèmes de riches (ou au moins de classe moyenne supérieure), qu’il fait beau, que j’ai la chance de vivre dans un pays où chacun jouit d’un minimum de liberté (même s’il faut rester vigilant !), que j’ai beaucoup d’amis qui sont tous des êtres exceptionnels, que Tarantino est un génie, que le PSG a réussi son début de saison, que la SAUR a donné son accord pour financer mon projet d’écologie territoriale sur la Plaine de Versailles… Bref, parce que la vie est belle ! Certes j’aurais bien envie de dire « vivement fin juillet prochain et mes prochaines longues vacances ! ». Mais il y’a tellement de choses merveilleuses à vivre d’ici là que ça vaut peut-être le coup de prendre le temps de les apprécier !

3ème NAISSANCE

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plumeVoilà donc la version 3 de mon site Internet ! Frontpage est mort, vive Joomla !

Qu’est ce qui m’a donc poussé à consacrer une partie de mes vacances à retravailler un site que j’ai, il faut bien l’avouer, plutôt négligé depuis mon élection au Conseil Municipal et depuis que j’écris de longues critiques ciné sur Ciao. Ce n’est pas forcément l’envie qui me manquait, plutôt un manque de temps. Vais-je en trouver plus désormais, ça on verra bien.

Mon amour de l’écriture est indéniable et fait intimement partie de moi. Je ne manque pas d’occasion de l’assouvir que ce soit dans mon boulot, dans le cadre de mes activités politiques ou pour mes critiques cinés. Cependant, je me suis quelque peu enfermé dans ces cadres là dont aucun ne représente un réel espace de liberté. Du coup, cela a abouti à un fort sentiment de frustration que cette nouvelle version de mon site sera l’occasion d’apaiser.

Peut-être ferai-je mieux de me consacrer enfin sérieusement à une écriture plus « littéraire ». Ce n’est là encore une fois ni l’envie, ni les idées qui me manquent, mais encore plus qu’un manque de temps, un manque de courage face à l’investissement que cela nécessite. A 30 ans, n’avoir pondu que deux nouvelles et un poème (j’ai bien écrit et terminé d’autres trucs, mais que je ne peux ou ne souhaite pas faire lire) ne fait pas de moi un écrivain très prolifique. J’ai bien sur mon disque dur quelques débuts de romans, ou au moins de longues nouvelles, mais au rythme d’un paragraphe par an, ce n’est pas prêt d’aboutir. Je ne renonce pas à m’y consacrer plus sérieusement, cependant, je ne suis pas sûr que cela soit jamais compatible avec mon emploi du temps.

Et puis, surtout, j’aurais bien du mal à abandonner ce site pour une raison plus personnelle. Une grande partie de son contenu est le résultat des deux ans de chômage qui ont suivi l’obtention de mon diplôme. Y consacrer du temps chaque jour a été important pour mon équilibre mental pendant ces longs mois d’inactivité. Et si jamais, mon site sombrait définitivement dans l’abandon, alors ces deux années seraient définitivement deux années perdues. Et ça, ce n’est pas quelque chose que je suis prêt à accepter !

A bientôt donc pour bien d’autres billets !