ELF JAHREN, DONNERWETTER !

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parlerallemand11 ans, au régime de plusieurs heures par semaine, ça en fait du temps passé. Du temps, évidemment, qui ne sera jamais rattrapé, puisque, jusqu’à preuve du contraire, une seule vie nous est accordée. Un temps qui pourrait servir à tant de choses. Tant de choses à faire, à voir, à apprendre…

Ce temps justement, je l’ai consacré à apprendre. Ou du moins, à essayer d’apprendre. Car les évènements de ce week-end m’ont prouvé une nouvelle fois que s’il y’a bien une chose que je n’ai pas réussi à apprendre, c’est bien à parler allemand.

Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Mais voilà, les langues n’ont jamais été vraiment mon fort. Si j’ai réussi à acquérir, avec un peu de peine, un niveau assez correct en Anglais, la langue de Goethe m’a toujours résisté. J’ai toujours été plutôt du genre premier de la classe et généralement une note en-dessous de 15 me décevait. Mais voilà un niveau que j’ai rarement dépassé en allemand. J’étais juste moyen…

Même en étant moyen pendant 11 ans, j’aurais quand même du acquérir le minimum me permettant de tenir une conversation. Si j’arrive, à la limite, à comprendre l’allemand à l’écrit, dès qu’il s’agit d’oral, mon interlocuteur pourrait parler chinois, que cela reviendrait à peu près au même… Bon allez, j’exagère, j’arrive à saisir le sens de quelques passages, mais de manière bien trop éparse pour comprendre le discours prononcé.

Quelles sont donc les raisons de ce constat plutôt désespérant ? Deux raisons principales. Déjà, j’ai été largement tiré vers le bas par le niveau et la non-motivation générale. En 11ème année, j’ai encore revu les déclinaisons, la règle de base de l’allemand qui, appris correctement une fois pour toute en première année, permet de passer à des choses un peu plus intéressantes. D’ailleurs, mon meilleur niveau en allemand a peut-être été en 4ème, après deux ans passés à Nantes, dans une classe de très bon niveau où je ramais pour suivre le train qui était lancé à pleine vitesse. Ensuite, j’ai toujours été dans des tortillards qui n’avançaient qu’à grand peine.

L’autre raison est, bien sûr, l’absence quasi total de contact avec la langue. N’écoutant pas Nena en boucle, mes oreilles sont rarement confrontées à l’allemand. A l’heure, où j’écris ces lignes, mon shuffle m’a balancé la chanson « Dreams » (on ne se fout pas de ma gueule, s’il vous plaît) et il y’a de forte chance que le prochain morceau soit aussi en anglais. Et je ne parle même pas de mon abonnement à Time Magazine et tous les films en VO que je vais voir… Bien sûr, le dernier était justement un film allemand, mais c’est une goutte d’eau dans l’océan d’anglais dans lequel nous baignons. Et ce dernier nous procure l’immense avantage de pouvoir conserver le vocabulaire que l’on a pu apprendre à l’école. En allemand, j’en aurais appris des listes de mots. Mais mon petit cerveau, après avoir passé plusieurs années sans les entendre, a évidemment fini par supprimer ces informations qu’il a jugé superflues.

L’année prochaine, j’irai certainement à Hassloch, car ces échanges avec nos camarades sont toujours très sympathiques et très intéressants. On est toujours très bien reçus, et inversement. Beaucoup d’entre eux, à ma plus grande honte, parlent relativement bien français. Avec les autres, je parlerai anglais… C’est désolant d’avoir passé 11 ans à étudier la langue de quelqu’un pour devoir lui en parler une autre. Mais malheureusement, je crains que ces 11 ans soient à jamais vains et que jamais je ne lirai Goethe dans le texte… même après plusieurs bouteilles de vin !

VIVEMENT LA SAINT-PATRICK !

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stvalentinVous l’avez peut-être déjà remarqué, mais des journées dédiées à thème particulier, il y’en a de deux sortes. Celles qui sont relatives à un fléau : les guerres de toute sorte, la misère, le SIDA, le cancer, la lèpre, l’ongle incarné, les mines antipersonnelles, le cheval… Bref tous les trucs à éradiquer. Il y’a également celles qui sont là pour soutenir des personnes qui souffrent d’un handicap : les aveugles, les paraplégiques, les hémiplégiques, les autres plégiques, les sourds, les unijambistes, les femmes…

Alors dans quelle catégorie doit-on ranger la St Valentin ? J’entends déjà tous les contradicteurs habituels qui vont me dire que j’ai oublié une troisième catégorie dans laquelle on peut ranger la fête des mères et la fête des pères. Et bien ceux-là n’ont pas encore eu trois adolescents à la maison. Je suis convaincu que les créateurs de ces deux célébrations ont simplement voulu compenser tous ce que leur affreuse progéniture leur faisait subir le reste de l’année.

Revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos amoureux. Enfin, à vrai dire, il n’y a guère de différence entre les deux. Ce que j’adore quand on est célibataire, c’est la manière condescendante dont vous regardent les gens en couple en vous souhaitant « Ne t’inquiète pas, ça t’arrivera aussi… ». Oui, ok, y’a des couples qui font envie, mais y’en a quand même beaucoup qui te rassurent et te font penser que tu es très bien tout seul.

En fait, plus conne est la personne avec qui votre interlocuteur est, plus elle va te souhaiter de connaître le même sort. En effet, au fond, il s’en fout totalement de tes malheurs, il s’en tamponne le coquillard même. Il cherche juste ton approbation. Il y’a chez lui une réelle angoisse qu’il cherche à calmer. Ce qu’il cherche vraiment, c’est que tu lui confirmes qu’il est bien heureux et que, du coup, tu es super jaloux. Vu qu’il pratique la méthode coué pour se convaincre qu’il est avec une personne formidable, il est l’affût du moindre indice pouvant aller dans ce sens, quitte à tendre des perches aussi grosses que son aveuglement. Et comme on peut être célibataire et gentil, on acquiesce. Et si on espère que sa relation dure encore longtemps, ce n’est pas tant qu’on veuille son bonheur, on cherche juste à reculer le plus possible le moment où il viendra nous pleurer sur l’épaule. Et ce jour-là, encore une fois, on fera preuve de compassion, en ne répondant pas « pauvre con(ne), tu as eu exactement ce que tu as cherché, on a tous vu que c’était un(e) enculé(e) » mais « oui, oui, je comprends, ça fait mal et tu ne mérites pas ça ».

Pour illustrer mon propos, je vais juste citer deux anecdotes tirées de mes aventures sur Meetic (oui, oui, promis, j’écrirai un roman là-dessus). Tout d’abord, une fille très sympa, bien que flic, comme quoi ça arrive, qui avait une passion dans la vie : chanter ! Ca transparaissait à travers elle et j’ai quelques titres enregistrés en studio sur mon ordinateur qui me font dire, qu’en plus de ça, elle avait un réel talent. Elle faisait de la scène régulièrement et cela faisait partie intégrante de ce qu’elle était. C’était se façon de s’épanouir, de s’exprimer. Un jour elle m’a raconté qu’elle avait rencontre un type génial, formidable, fantastique, merveilleux… Zou, en six mois, ils se sont mis la bague au doigt. C’est beau non ? Oui enfin je suis tombé de l’arbre le jour où elle m’a dit « il n’aime pas quand je chante, ça me fait rencontrer d’autres gens ». Un type merveilleux qu’elle disait…

L’autre était une jeune fille qui avait envoyé un mail de détresse à tous ses amis, expliquant que son mec s’était barré en vacances au ski avec ses potes, la laissant organiser leur emménagement toute seule, qu’elle avait plein d’emmerdes et qu’il semblait n’en avoir rien à foutre. Bref, un mec top… Et bien un mois après, elle m’annonce tout guillerette qu’elle est.. enceinte !

Bon ok, aucune des deux n’avait inventé l’eau tiède. Donc si l’amour rend con, il faut admettre qu’il y’a parfois un terreau propice. Si on a inventé la St Valentin, c’est bien que l’amoureux de base a besoin d’une date au calendrier pour se rappeler qu’il faut être attentionné au moins une fois par an. Sans cela, le connard ordinaire n’aurait même pas un jour pour rattraper l’autre.

Mais bon, avouons-le, la St Valentin, c’est un truc que l’on fête pour faire plaisir à sa copine. C’est le jour où, en tant qu’homme, on est censé être gentil, imaginatif, attentionné et bien sûr offrir un cadeau à sa chère et tendre. La réciproque est vraie ? Mon oeil ! Si on devait faire une version masculine du 14 février, ce serait la journée « steack et pipe », pas une journée pleine de poésie, de romantisme et de raffinement.

Pourquoi nos copines nous font-elles la gueule si on oublie la St Valentin ? En fait, soit la fille vous en veut tout simplement parce qu’elle n’a pas eu son cadeau, soit cela est une expression du manque de confiance en elle-même, typique de la gente féminine. Et avec l’expérience, il vaut mieux être avec une copine de la première catégorie.

Mais pourquoi bon dieu, les filles veulent toujours qu’on leur apporte des preuves qu’on les aime ? Pourquoi, elles ne se demandent pas plutôt si on leur donne ne serait-ce que des indices du contraire ? Pourquoi ne comprennent-elles pas que douter constamment de nos sentiments est la principale raison pour laquelle on finit toujours par avoir enfin de faire l’amour sauvagement à sa secrétaire ? Pourquoi Megan Fox n’est elle jamais dans mon lit ? Ok, la dernière question n’a rien à voir avec le sujet…

Enfin, la St Valentin, c’est important, c’est la pub qui me le dit. Cependant, dès demain, elle va me raconter qu’il faut que je pense déjà à acheter des œufs en chocolat pour Pâques. En fait, je crois que j’ai trouvé ma vocation. Dans la vie, il faut être polyvalent. Alors désormais, je serai boulanger pour l’Epiphanie, crêpier pour la Chandeleur, bijoutier pour la St Valentin, chocolatier pour Pâques, fleuriste pour la Fête des mères, marchand de cravates pour la fête des pères, vendeur de confettis pour le 14 juillet, costumier pour Halloween et bien sûr, marchant de jouets pour Noël ! Si avec ça, je ne travaille pas plus pour gagner plus !

En attendant, la prochaine fois qu’on me demandera, ce que je fais pour la St Valentin, je sais ce que je répondrai : j’attends la St Patrick…

UNE BARRIERE A SAUTER

relationvirutelle

relationvirutelleCette semaine, si tout va bien (et je touche du bois !), je vais avoir l’immense joie et honneur d’accueillir dans ma vraie vie vraie une nouvelle amie… Effectivement, dis comme ça, ça peut paraître étrange comme affirmation. Mais simplement, en dehors de la vraie vie vraie, il existe une autre vie, dont j’ai pu mesurer parfois qu’elle n’est pas toujours vraie, qui est une vie sur le net.

Nombreux sont les personnes qui savent que je fais facilement des ponts entre les deux, pour la simple et bonne raison que c’est sur Internet que l’on s’est connus. Ce fut longtemps les Meeticfriend, maintenant on est passé au Facebookfriend, ou, plus exotique, les Ciaofriend, Amoureuxfriend… Bref, une fois qu’on s’est vu pour de vrai de toute façon, on s’en fout des étiquettes. On est amis tout simplement.

D’ailleurs, si vous lisez ces lignes, c’est qu’à priori vous comptez réellement dans ma vie car sinon, il y’a longtemps que vous auriez disparu de mon existence. Car j’en ai vu passer des gens, c’est dingue quand j’y pense. Il faudrait d’ailleurs un jour que je fasse la liste de toutes celles (oui parce que j’ai jamais eu de pote virtuel en fait…) que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Avec elles, notre relation s’est souvent arrêtée à un premier rendez-vous qui a ressemblé à un calvaire, d’autres sont devenues de bonnes amies avant que la vie et le temps ne nous éloignent. J’en ai viré d’autres un peu brutalement une fois que j’ai découvert qu’elles ne tournaient pas forcément très rond. Dans d’autres cas, ce sont elles qui m’ont viré, parfois mystérieusement, d’autres fois avec un bon coup de pied au cul donné avec le bout en fer de la Dock Martens… J’aurais bien des noms à citer, mais je les garderai pour moi, même si pour le dernier cas, certains d’entre vous doivent facilement deviner de qui je parle…

Mais bon, je n’ai pas voulu écrire ce billet pour parler de celles qui sont désormais des amies à part entière, mais de celles qui, un jour prochain, le deviendront j’espère. Bien sûr, les relations virtuelles sont plus ou moins intenses, plus ou moins intimes. Je n’ai pas avec chacune d’elles la même complicité qu’avec Aurélie avec qui la rencontre sera vraiment quelque chose de spécial ! Cependant, si je maintiens le contact avec elles, c’est que j’apprécie vraiment les relations que j’entretiens avec chacune d’elles. Et pour elles toutes, j’espère bien décrocher définitivement l’étiquette « amie virtuelle » et pouvoir leur témoigner pleinement mon affection. Parce qu’avec tout ce que j’ai pu vivre comme aventures sur le net (à quand le bouquin ? un jour, promis !), tant que le pas n’est pas franchi, je laisse toujours une petite barrière fermée. Juste au cas où…

Je ne sais pas si toutes celles auxquelles je pense liront ce billet, mais je vais leur laisser tout de même un petit mot !

Tout d’abord, commençons par la maman et la future maman, Dorothée et Audrey, ça va faire juste 5 ans qu’on se connaît. J’espère donc vraiment qu’on aura enfin l’occasion de se voir un de ces jours, parce que là, quand même, ça fait long !

Mes petites Bordelaises, Anne-Caroline et Myriam, ça fait à peine moins longtemps qu’on se connaît, mais promis, j’essaye de venir dans le coin cette année. Et vous aurez intérêt à être là à ce moment là !

Marie, je te promets que je ne suis pas blasé du tout, je faisais semblant !

Bon maintenant la série des Facebookfriend. Tout d’abord Muriel et Nacima. Je n’ai pas vraiment l’impression de vous connaître. Mais bon au-delà des petits jeux à la con, vous semblez quand même gagner à être connues ! J’en serai donc ravie !

Cécile, au lieu de me piquer tous mes liens, tu sais que tu as le droit aussi de passer me voir !

Caroline, je ne sais pas où ta recherche de boulot va te conduire, mais perso, ça ne me dérangerait pas que ça ne soit pas trop loin d’ici !

Ayla, y’a certes un océan entre nous, mais après tout, ce n’est pas si grand que ça, un océan…

Ely, y’a deux heures de TGV entre nous et ce n’est pas non plus si grand !

Sandra, tu viens quand tu veux me battre aussi sur un vrai Scrabble !

Et puis, un mot pour la petite dernière, mais pas des moindres ! Bon, Marie, toi c’est un peu différent vu que tu es une amie d’amie, mais ça n’enlève évidemment rien à mon envie de te voir bientôt !

Voilà, j’espère que tous ces prénoms viendront s’ajouter à ceux de Céline, Cécile, Elodie, Julie, Jurga, Maëlle, Maryline, Nathalie, Virgine et Zineb, vous que je n’étais pas du tout destiné à rencontrer, mais que je suis si, si heureux de l’avoir fait !

2009 EST MORT, VIVE 2010 !

2010

20101er janvier, heure des bilans d’un côté et des souhaits de l’autre.

Bon, le bilan, désolé, mais n’ayant aucunement l’intention de raconter ma vie ici, je me contenterai de quelques mots, dans le désordre, qui auront marqué cette année : crise, Michael Jackson, panneaux photovoltaïques, 2,5 (il n’y a que Anne-Ca qui comprendra), mamans, nouvelle version de mon site, main, Scrabble, 30 ans, putain 30 ans… Et puis bon, j’aurais fini 2009 en sauvant une nouvelle fois la Princesse Peach des griffes de Bowser… Ca dure depuis le Noël 1989, mais bon, ça fait toujours plaisir et ça donne tout de suite à votre année un autre relief !

Allez, le passé étant révolu, inutile de passer la nuit dessus. 2010, année du vice ? du pénis ? de la saucisse ? du clitoris ? du pubis ? de la cuisse ?… ou bien du tennis ? des varices ? de la police ? de l’avarice ? de la jaunisse ? de l’écrevisse ? de Sarkozys ? du comice ?…Ok j’arrête là, je commence à être à court d’idées !

2010 a la bonne idée d’être une année paire ! Et ce qu’il y’a de bien dans les années paires, c’est qu’il y’a soit des Jeux Olympiques, soit une Coupe du Monde ! J’en entends déjà soupirer en trouvant ça lamentable que ça soit la première chose qui me vienne à l’esprit, mais c’est comme ça que voulez vous ! C’est surtout que ce sont de formidables repères temporels et que je situe la date des évènements généralement à partir de ça. Donc, tout ce qui sera associé à la prochaine Coupe du Monde en Afrique du Sud sera à jamais situé en 2010 dans ma mémoire.

2010 va être aussi une année riche en naissances, vu que beaucoup de mes amis ont décidé de se reproduire en même temps ! Bref, j’aurais pas mal de layettes à acheter lors des six premiers mois ! Et puis, à nos âges, il était temps qu’ils s’y mettent… Et moi ? Arrêtez, on dirait mon père !

2010 est aussi l’année où j’aurais 31 ans, ce qui, en y repensant, constitue une perspective beaucoup plus effrayante que celle d’avoir 30 ans. C’est nul, 31, c’est un chiffre sans intérêt… à part d’être un nombre premier, certes, mais là, je ne vois pas en quoi ça me console !

Evidemment, j’aurais pu aussi vous faire la liste de tout ce que je me souhaite pour 2010, mais bon, si c’est pour citer la joie, le bonheur, le sexe, l’argent, l’alcool, les amis, le sexe, le pognon, le sexe, le blé, le sexe, le flouze… vu que c’est ce que je m’étais souhaité pour 2009 et que je me souhaiterai pour 2011, je ne vais pas non plus vous emmerder avec ça !

Donc voilà, 2009 est mort, vive 2010 !

Bonne année à tous !

LA RESOLUTION QUE JE NE PRENDRAI PAS

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rangerCette après-midi, j’ai passé une bonne partie de ma journée à ranger, trier, classer, archiver… J’avais un peu commencé depuis le début des vacances, mais là, j’ai mis un coup d’accélérateur. J’ai reconquis mon bureau, dont je revois à nouveau la couleur du bois et sur lequel je peux à nouveau imaginer pouvoir écrire ! J’ai aussi rangé dans les classeurs qui vont bien 6 mois d’archives municipales et glissé dans de belles chemises, dans la boîte à dossiers suspendus, un an de fiche de paye, quittance de loyer, relevés de compte et papiers divers…

Je suis donc super content de moi. Je vis dans un environnement ordonné et rangé (enfin à ma propre échelle) où l’on a pas besoin de pousser des choses pour en faire d’autres… Bref je suis dans une situation normale si je maîtrisais une technique qui m’est parfaitement étrangère : le fur et à mesure… C’est un art paraît-il pas particulièrement difficile à maîtriser, mais qui, pour moi, s’apparente à résoudre des équations de physique quantique les yeux bandés.

Et puis bon, ai-je une chance de changer ?… Il y’a bien les résolutions pour la nouvelle année, mais la seule que je n’ai jamais tenu, c’est l’année où j’ai décidé de ne plus en faire ! Donc, je crois que je vais rester comme ça…

Ok et si un jour, je suis deux ?… Euh, j’écrirais un autre article pour vous dire comment ça se passe…

GLA GLA…ODE AU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

rechauffementclimatique

rechauffementclimatiqueIl semblerait que le climat ait le sens de l’humour. Depuis hier et l’ouverture de la conférence sur le climat à Copenhague, le réchauffement climatique semble soudain avoir pris fin pour laisser place à une vague de froid aussi soudaine que frigorifiant ! Il caille, c’est le moins que l’on puisse dire. On n’a envie de s’acheter un bon gros 4*4 diesel et de rouler toute la nuit en espérant faire augmenter radicalement l’effet de serre le lendemain.

Si je suis très heureux d’aller à pied au boulot et de pouvoir rentrer manger chez moi le midi, en ce moment, je me demande si c’est une aussi bonne idée que ça. Mes quatre petits quart d’heure de marche se transforment en une plongée dans un frimas qui vous prend de la tête au pied… Et aux mains surtout, vu que je n’ai toujours pas racheté de gants ! Je crois que je vais demander une prime de risque !

Et contre le froid, y’a pas photo, GDF 1, EDF 0 ! Mes deux convecteurs sont à fond et j’ai froid…aux pieds… Vive le chauffage électrique est la température tout sauf homogène dans la pièce. Mon canapé, c’est le Groenland, mon bureau, la toundra. C’est sympa, ça fait voyager. C’est juste dommage que rien ne ressemble à la plage d’Honolulu ! Elle est nulle cette agence !

Que je regrette mon chauffage au gaz avec programmateur de Bourges. C’était le bonheur. Pourtant quand il fait froid à Bourges, il fait froid. ! Et mon ancien appartement avec ses grandes baies vitrées n’étaient pas le top pour l’isolation… Mais quel confort ! Quel plaisir de sentir le chauffage de remettre en route pour de bon vers 6h du matin, histoire de vous lever dans un appartement juste à la bonne température… Bon, j’arrête je me fais du mal. Et puis, si je ne suis pas content, je n’ai qu’à monter sur mon escabeau, je suis sûr que sous le plafond, il fait très bon !

En tout cas, une chose est sûre : si un jour prochain, je croise une petite vieille qui me sort qu’il n’y a plus de saison, je luis fait bouffer son yorkshire, laisse comprise. De toute façon, avec ce froid, à mon avis, on va tous mourir, donc autant se défouler un bon coup avant !

Moi, je dis : vive le CO2, vive le méthane, longue vie aux vaches qui pètent !

CHER JOURNAL…

cherjournal

cherjournal… je sais bien que je te néglige, vu que je n’écris quasiment jamais rien dans cette rubrique. Mais voilà, si j’arrive à faire vivre mon site, bien plus que je ne pouvais l’imaginer quand je l’ai refondé cet été, je n’ai pas non plus le temps que je souhaiterai à lui consacrer. Et c’est vrai, que je privilégie plutôt les articles « d’actualité », à savoir les critiques ciné, et les billet sur le sport et l’actu. Pour le reste, je me dis toujours que ça peut attendre… sauf que ça ne fait que ça…

Et puis, mon cher journal, rassure-toi, il n’y pas que toi que je néglige. Je n’ai toujours pas terminé Mario Galaxy qu’on m’a offert à Noël dernier. Et puis, il y’a mon roman… J’étais bien parti à la fin de l’été. Et puis les réunions politiques ont repris et mon emploi du temps s’est à nouveau chargé. Du coup, le premier chapitre n’est toujours pas terminé… Pas une ligne écrite depuis septembre.

Mais bon, les vacances sont dans deux semaines. Enfin, généralement, je les attaque avec tout plein de choses à faire et je les termine… avec toujours plein de choses à faire, vu que je n’ai pas fait le quart de ce que j’avais prévu. Peut-être que celles-ci seront différentes. J’y crois à mort…

SI DOUCE NOSTALGIE

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10ansdepromoSamedi soir, nous avons été une bonne centaine à venir fêter nos 10 ans d’entrée à l’Agro. Et il faut bien avouer que ce fut une très belle soirée, une de celles dont on se souvient pour toujours. J’aurais bien dit une des plus belles soirées de ma vie, mais ça n’a quand même rien à voir avec la naissance d’un enfant (enfin j’imagine), un mariage (j’imagine aussi) ou la victoire de la France en finale de la Coupe du Monde (ah ça je sais !).

Pourtant, cet été, en parlant de cet événement avec mes camarades de promo que je continue de fréquenter, certains avaient alors émis des doutes sur l’intérêt d’une telle soirée. Il est vrai que les personnes avec qui j’ai pu tisser des liens fort d’amitié pendant ces trois ans font toujours, à quelques rares exceptions près, partie de ma vie et je n’ai pas besoin d’une telle soirée pour les revoir. Quant à revoir les lieux de notre folle jeunesse, là aussi, je n’avais pas besoin de ça, puisque je fréquente régulièrement le site de Grignon pour le boulot. De plus, la salle de soirée et le Cavô ne sont plus ceux qu’on a connu à l’époque. Quant à me trémousser sur de la musique pendant une bonne partie de la nuit, c’est une activité que je pratique encore régulièrement (merci la Penya !) ! Enfin, revoir le film de promo, il me suffit de la mettre dans le magnéto pour en profiter.

Mais voilà, l’émotion, ça ne s’explique pas. Et la soirée de samedi en fut chargée. Non pas celle qui vous oppresse et vous donne envie de pleurer. Non, celle qui vous fait dire que vous vivez un moment rare et qu’il faut le savourer. Un vrai moment de nostalgie certes, mais un de ceux qui vous fait dire aussi que cette époque est bien révolue mais qu’elle n’est pas morte, loin de là.

Lors de mon dernier jour en cours à l’Agro, un élève de master, qui avait donc 10 ans de plus que nous et qui avait déjà fréquenté le monde du travail, nous avait prévenu en nous voyant impatient d’en finir. Les années d’études sont un moment de la vie unique et dont on ne retrouve que trop rarement le goût dans la « vraie » vie. Cette stimulation intellectuelle permanente qui nous enrichit à chaque instant et que l’on vit pour soi, non pour enrichir un patron ou un actionnaire. Cette diversité des savoirs et des tâches, surtout dans notre cursus où nous n’avons que rarement eu plus de 10 cours de la même matière, loin de la routine que l’on vivra forcément, à des degrés plus ou moins importants, dans notre vie d’adultes. Tout cela, il est vrai, on ne le revivra jamais vraiment.

Et ce qui est perdu à jamais, c’est une certaine insouciance. La première année à Grignon est une expérience fantastique que peu de gens dans leur vie auront vécu. 10 mois à vivre dans ce lieu, un peu isolé mais immense, livré à nous mêmes dès les cours terminés, auto-gérés en grande partie par une communauté de 220 élèves. L’absence des 2 et 3ème années sur le site nous a offert un espace de liberté rarissime. Peu de traditions à respecter, mais tellement que nous avons du inventer. Nous avons bâti un monde, presque une culture, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Après, bien sûr, comme chaque règles du jeu, elles ne plaisent pas à tout le monde et je peux comprendre que certains n’aient pas apprécié cette année à sa juste valeur, puisque trop de choses étaient décidées sans qu’on leur demande leur avis. Mais bon, ça s’appelle la vie en société et je doute que quiconque soit sorti traumatisé par cette année à Grignon.

Peut-être que certains m’ont trouvé quelque peu excessif en parlant de culture. Mais si on la définit par un lien intellectuel, mais souvent indéfinissable, qui unit des êtres, je pense que c’est bien le cas. Je ne l’avais peut-être pas réalisé avant samedi. Je n’ai pas fait le tour de tout le monde, mais j’ai bien eu l’impression que toutes les personnes présentes ont apprécié cette soirée, que tous ont ressenti cette émotion, cette nostalgie. Bien sûr, dès aujourd’hui, nous nous sommes à nouveau séparés et peut-être que mon chemin ne croisera plus jamais celui de certaines personnes avec qui j’ai discuté samedi en me disant « ça me fait plaisir de le revoir ». Mais voilà, samedi soir, quelque chose nous unissait, un lien qui n’appartient qu’à nous, qui mourra avec le dernier d’entre nous, le dernier avoir été enthousiaste à un concert des Boule Quiès, le dernier à savoir que les plus belles fesses de la promo appartiennent à Grégoire, de dernier à avoir remporter les Interagros 2000, le dernier à trouver que l’Espace Jean Monet à Rungis est un peu grand pour y organiser une Nuit de l’Agro, le dernier à savoir ce qu’on peut faire dans le domaine de Grignon pendant une panne d’électricité… et tant d’autres choses qui nous rappelleront toujours ce qui restera quoiqu’il en soit des années uniques dans notre existence.

Et pour ce qui me concerne, incontestablement parmi les plus belles…

LE GRAND SAUT QUE JE NE FERAI PAS

sautenparachute

sautenparachuteDemain, je vais accompagner une amie à son baptême de parachute. Enfin moi, je fais juste le taxi jusque dans la Somme et je reste bien les deux pieds sur terre. Pas question, de me jeter le vide, même avec un monsieur derrière moi qui, lui, est sûr de savoir ouvrir le parachute à temps.

Pourtant n’ayant pas du tout le vertige, je suis persuadé que j’adorerais la sensation. Mais soyons clair, je ne le ferai jamais parce que j’ai tout simplement beaucoup trop peur, les boules, les chocottes et bien plus encore. De même, je ne sauterai jamais à l’élastique, je ne ferai jamais de parapente ou de deltaplane.

Et oui, j’ai un petit côté chochotte. Déjà, j’ai super peur de l’eau. Et pas parce que cette saloperie dilue le pastis ! Ca a toujours été et le fait que je n’ai pas pu apprendre à nager avant l’age de onze ans n’a évidemment rien arrangé. Enfin, ce n’est pas que je n’aime pas me baigner, ni même nager, au contraire. J’ai simplement la phobie de mettre la tête sous l’eau.

En fait, ce que je n’aime pas, c’est perdre le contrôle. C’est à peu près vrai à tous les niveaux chez moi, mais comme je suis musclé comme un flan aux pruneaux (même si ça s’est bien amélioré depuis 9 mois), que j’ai toujours été nul en gym (je suis le seul con à ne pas avoir réussi à avoir la moyenne en sport au bac…), disons que j’ai facilement et rapidement physiquement cette sensation. J’ai fait une fois du rafting. Je suis certes content d’avoir fait… Mais je dis bien avoir fait, parce que sur le moment je n’étais pas content du tout ! En plus, évidemment, je suis le seul con à m’être retrouvé sous le bateau quand on a fait un exercice de chavirage.

Bref, je félicite Hélène pour le courage qu’elle va avoir demain et que je n’aurais jamais. Mais bon, je vis très bien sans !

IL Y’A DES LUNDIS MATIN…

lendemaindefete

lendemaindefete…où on n’a aucun scrupule à arriver une heure plus tard que d’habitude, parce qu’on est déjà bien gentil d’accepter de se lever pour aller bosser. C’était le cas ce matin ! Ca risque d’être encore le cas demain matin, même si ça devrait déjà aller nettement mieux.

Et non, je ne suis pas grognon, ni démotivé par le boulot et je n’ai pas attrapé la grippe A. J’ai même plutôt la pêche après avoir passé un aussi bon samedi soir. Mais voilà, je suis tout simplement fatigué pour avoir un peu trop fait la fête…

Pourtant, quand on y pense, rien de si méchant. Parti à 1h15 de la Penya et rentré vers un peu plus 3h du mat chez moi (la correspondance avec le bus de nuit à Châtelet n’était pas top), levé à 11h le lendemain, soit une bonne nuit de sommeil. Trop d’alcool ? Bon, j’ai très bien profité de la sangria, fait honneur au vin (qui d’ailleurs va transformer mon beau polo rose tout neuf en polo blanc) et terminé par un demi. Mais enfin, là aussi, j’ai connu pire. Certes, j’ai bougé mon petit corps avec énergie sur le dancefloor, mais ça n’a rien de pire que les entraînements de rugby de ma jeunesse.

Alors pourquoi mettre trois jours à s’en remettre ? Je crains malheureusement qu’une seule conclusion s’impose… J’ai 30 ans, plus 20 où j’enchaînais trois jours d’Interagros avec deux jours de rattrapage de développement agricole et de statistiques. Il s’agit là sans doute de la contrepartie à la sagesse qui logiquement m’habite désormais…

Mais est-ce une raison pour s’arrêter ? Sûrement pas, parce que ça fait quand même un bien fou ! En plus, je remets ça dans 15 jours pour les dix ans de ma promo. Une bonne petite soirée à Grignon comme dans le temps… Enfin sauf que là, je rentre en voiture, pas à l’internat à 100m de là. Il n’y a pas loin entre Grignon et Viroflay, mais on va essayer d’être raisonnable.

Cependant, je ne doute pas que le lundi 5 octobre au matin, le réveil sera encore très difficile. Mais c’est tant mieux !