DON’T WORRY DARLING : Équilibre précaire

Don't Worry Darling affiche

Après six films français d’affilée, depuis Tout le Monde Aime Jeanne jusqu’à Citoyen d’Honneur, il était temps de retrouver le cinéma américain. C’est chose faite avec Don’t Worry Darling. Le film nous entraîne dans un univers dystopique entre Desperate Housewives et 1984. Il se montre très hollywoodien aussi bien dans la forme que dans le fond, avec toutes les qualités, mais aussi les limites que cela implique. La somme des qualités et des défauts s’équilibrent au final, mais on peut évidemment attendre mieux que cette stricte égalité.

Surprise longuement attendue

Sur le fond, Don’t Worry Darling a le mérite de réserver un vrai effet de surprise quant à l’explication finale. Difficile de deviner à l’avance le fin mot de l’histoire. On peut cependant facilement argumenter que si c’est le cas, c’est aussi parce que ce dernier ne tient pas tout à fait debout. Le plus grand défaut reste néanmoins la longueur du film. Il dure un peu plus de deux heures, mais aurait mérité vingt minutes de moins. Une fois l’ambiance installée, le scénario flotte longtemps sans avancer, ni rien apporter au spectateur. Sans aller jusqu’à s’ennuyer ferme, le spectateur a tout de même très envie de voir les choses avancer beaucoup plus vite.

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