MORDRE LE BOUCLIER (Justine Niogret) : Pas de cocorico

Mordre le bouclier

Je suis le premier à regretter fortement la faiblesse de la littérature francophone dans le domaine du médiéval fantastique (même si je m’efforce de contribuer à changer les choses). Jean-Philippe Jaworski (Gagner la Guerre, Janua Vera) est un des rares auteurs à émerger dans ce domaine et représente un modèle pour tous les écrivains français en herbe qui naviguent dans ce genre d’univers. Le voir signé la postface de Mordre le Bouclier, un roman signée par une autrice française, Justine Niogret, pouvait donner espoir de voir les rangs se renforcer autour de lui. Malheureusement, le résultat n’est pas du tout à sa hauteur.

Morne plaine

Quand la quatrième de couverture évoque un événement qui se situe dans une partie très tardive du récit, ce n’est jamais signe. Cela signifie généralement qu’il ne se passe grand chose avant ça. C’est bien le cas avec Mordre le Bouclier. Le roman est court, mais il ne s’y passe pas grand chose. On reste longtemps avec l’impression que l’on se situe toujours dans une phase d’introduction, préalable au démarrage réel de l’intrigue. Si les choses s’accélèrent quelque peu sur la fin, cela ne s’emballe jamais vraiment. On en ressort en se demandant ce que Justine Niogret a vraiment cherché à nous raconter.

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